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Noureddin Bongo Valentin entouré de ses deux avocats ce vendredi 14 février au tribunal de première instance de Libreville © DR

Gabon : En l’absence de preuves, la plainte de quatre activistes contre Noureddin Bongo Valentin classée sans suite

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Simple justiciable, le coordinateur des affaires présidentielles a été auditionné ce vendredi 14 février par le tribunal de première instance de Libreville suite à une plainte déposée en janvier dernier par quatre activistes proches de l’opposition gabonaise.

L’affaire avait agité le Landerneau politico-médiatique gabonais. Le 14 janvier dernier, les présidents de quatre organisations pro-opposition, le Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance (Georges Mpaga), la confédération syndicale Dynamique unitaire (Jean Rémy Yama), les mouvements Sauvons la République (Malanda Ghislain) et Ça suffit comme ça (Marcel Libama), ont porté plainte contre le coordinateur des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, devant la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) « corruption active et passive, corruption d’agents publics étrangers et blanchiment des capitaux, détournement de deniers publics et biens mal acquis pour enrichissement illicite, blanchiment du produit du crime, criminalité financière en bande organisée, associations de malfaiteurs et pillage. »

Afin de faire diligence dans ce dossier, une mesure d’interdiction de sortie du territoire à l’encontre des protagonistes dans cette affaire avait été prise « afin de permettre à toutes les parties d’être sur le territoire au moment de l’examen de l’affaire », a révélé le procureur.

Après avoir auditionné l’accusation le 28 janvier, la défense, autrement dit Noureddin Bongo Valentin assisté de ses deux avocats, a été entendue ce vendredi 14 février.

Faute d’éléments de preuves suffisantes pour établir la présomption de culpabilité de l’accusé et pouvant lui permettre d’appuyer le dossier devant le juge d’instruction, le procureur s’est résolu à classer l’affaire sans suite. Sans surprise à vrai dire car dès le départ, cette action en justice avait été considérée davantage comme un coup politico-médiatique visant à ternir l’image du fils du président de la République que ses accusateurs soupçonnent de vouloir lui « succéder » après qu’il a été nommé début décembre au poste de coordinateur général des affaires présidentielles.

Désormais, c’est au tour de ceux qui ont porté plainte contre Noureddin Bongo de répondre devant la Justice. En effet, dès le lendemain de l’introduction de leur action en justice, le 15 janvier dernier, celui-ci avait déposé plainte pour diffamation par le biais de son avocat (lire notre article). En l’absence de preuves étayant leurs allégations, la partie pour les quatre activistes ne semble pas s’annoncer sous les meilleures auspices.