Renault a des ratés : des fermetures d'usines ne sont pas exclues

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Un chiffre d'affaires en baisse. Renault n'avait pas connu cela depuis 10 ans. Mais 2019 lui a été particulièrement défavorable et ses ventes ont chuté de 3,4 %. Les gains n'en restent pas moins à 55,5 milliards d'euros, mais le groupe annonce qu'il va falloir se serrer la ceinture. Un plan d'économies est en préparation, et des fermetures d'usines ne sont pas exclues.

« Je pense qu'étant donné la situation du marché mondial actuel, étant donné que nous avions peut-être un peu trop de capacités pour des visions en termes de volumes plus élevées que ce que nous avons aujourd'hui, nous n'excluons absolument aucun tabou », a répondu Clotilde Delbos, la directrice générale par intérim, à un journaliste qui l'interrogeait sur d'éventuelles fermetures.

L'affaire Carlos Ghosn, les difficultés de Nissan, les maigres performances de la marque en Chine et un marché mondial en berne sont autant de raisons invoquées par le constructeur pour expliquer sa baisse de régime. Or il va devoir investir dans l'électrique pour respecter les nouveaux plafonds européens d'émissions de CO2. Autre incertitude, l'impact du coronavirus sur sa production.

De quoi inquiéter ses salariés en France et dans le monde.