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Le PSG et ses stars, première puissance mondiale
© MARTIN BUREAU - AFP

Le PSG 1ère puissance mondiale, pas de club belge dans le top 100

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L’organisation Soccerex, spécialiste de l’économie du football a sorti jeudi son étude "Soccerex Football Finance 100" qui classe les 100 clubs les plus puissants. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’influence des grands clubs grandit et que l’écart entre les équipes qui dominent leur championnat et les autres continue de se creuser un peu partout.

L’effectif de Manchester City vaut par exemple 1.3 milliards, soit 10 fois plus que celui de Norwich. Le Bayern a lui une équipe qui affiche 242 millions de plus que son plus proche concurrent, le Borussia Dortmund, mais ils ont aussi quatre fois plus de cash en réserve. Le seul endroit où Dortmund est supérieur à l’ogre bavarois c’est en fréquentation (81.000 spectateurs contre 75.000)

Et d’après le rapport, le PSG devient la première puissance du foot mondial. Deuxième de ce classement l’année dernière, le club français dépasse Manchester City, le Bayern se classe 3e. Mais au-delà du top 3, certains chiffres étonnent.

Des géants endettés

Les clubs les plus endettés sont Tottenham et Manchester United. Le club londonien affiche des pertes nettes de 898 millions. Un montant qui s'explique en grande partie par la construction de leur nouveau stade. Grâce à celui-ci, les Spurs se classent tout de même 4e, avec des actifs corporels dépassant le milliard, le montant le plus élevé du top 100. Les Mancuniens affichent eux 800 millions de dettes. En dépit des résultats décevants, les Red Devils restent le club qui génère le plus de revenus et le plus populaire en Angleterre en termes de fréquentation. Malgré tout, en étant 16e, Man U se retrouve par exemple derrière des clubs comme Hoffenheim, surprenant 14e.

Un autre grand club apparaît en difficulté. Le FC Barcelone affiche 652 millions de dettes et ne pointe qu’au 12e rang du classement. Pire les Blaugrana ne sont que 3e en Espagne derrière le Real (5e) et l’Atletico (11e).

L’Allemagne est le pays où les clubs sont les moins endettés, mais c’est bien l’Angleterre qui domine ce top 10, avec 5 clubs présents. En Italie, la Juventus a pris une avance considérable sur ses concurrents en étant propriétaire de son stade.

Des pays émergeants qui ont faim

Les Etats-Unis et la Chine sont présents en force. Le pays de l’oncle Sam est même le 2e pays le mieux représenté (17 clubs) dans le top 100 après l’Angleterre (23). Le Japon fait son apparition dans le classement, installant deux clubs dans le top 100 : Nagoya Gampus (24e) et Vissel Kobe (29e). Les deux clubs doivent surtout leur présence à leurs actionnaires : Toyota pour le premier et Rakuten, également sponsor du FC Barcelone, pour le club d’Andres Iniesta et Thomas Vermaelen.

Un autre enseignement est l’arrivée de nouveaux investisseurs sur le marché : Ineos est propriétaire de l'OGC Nice, Silver Lake (fond américain) a acheté des parts dans le City Football Group (Manchester City). De plus en plus de magnats du pétrole, spéculateurs et grandes sociétés investissent dans les clubs.

Un phénomène qui aura eu pour effet de faire augmenter les prix des transferts. La valeur totale des joueurs des clubs du top 100 atteint les 28.4 milliards. A noter qu’aucun club belge ne se trouve dans ce classement.