Vidéos intimes de Griveaux : l'avocat d'extrême-gauche Juan Branco au cœur de l'affaire ?
by valeursactuelles.comLe juriste militant a été “consulté comme avocat”, par Piotr Pavlenski, l’activiste russe qui a dévoilé les vidéos intimes du candidat à la mairie de Paris.
Et si Juan Branco était l’instigateur du scandale Griveaux ? Derrière la diffusion des vidéos intimes de Benjamin Griveaux, qui a entraîné son retrait de la campagne municipale à Paris, c’est Piotr Pavlenski qui est en première ligne après avoir revendiqué l’action. Mais d’après Le Point, l’activiste russe a consulté l’avocat d’extrême-gauche avant la mise en ligne des vidéos. Ce dernier aurait par ailleurs lui-même sollicité plusieurs personnes au début du mois de février pour réfléchir au moyen de diffuser ces images.
La vidéo de Griveaux, « première d’une série » ?
« Il m’a consulté comme avocat. J’ai compris que, pour lui, c’était un acte politique », a expliqué Juan Branco au Point. « De la même façon qu’il s’était opposé au régime de Poutine, il était prêt à tout pour s’opposer au régime de Maron, qu’il considère comme tout aussi répressif », a-t-il fait valoir. Avocat d’extrême-gauche très controversé, le trentenaire est notamment réputé pour avoir créé une intense polémique en octobre 2018, en révélant l’homosexualité sur Twitter de Gabriel Attal, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse.
Selon lui, Piotr Pavlenski a dit que cette vidéo de Benjamin Griveaux était « la première d’une série ». « Je suis parti du présupposé qu’il savait ce qu’il faisait […]. Mais il ne touche qu’aux personnes qui font le jeu de la peopolisation. Avec ce que Benjamin Griveaux a fait avec Mimi Marchand – la patronne de l’agence de paparazzis Bestimage avait propulsé l’homme politique en Une de Paris Match au côté de son épouse, rappelle Le Point –, Piotr Pavlenski considère ça comme légitime », a confié Juan Branco.
Mais l’implication de Juan Branco dans le scandale pourrait aller plus loin, selon Le Point. D’après les informations de l’hebdomadaire, l’avocat aurait lui-même sollicité plusieurs personnes début février, afin de réfléchir au moyen de diffuser les vidéos intimes du candidat LREM. Interrogé sur ce point, il n’a pas voulu répondre. Il n’a pas non plus donné son avis personnel sur cette affaire, estimant qu’il ne pouvait pas « parler à la fois en tant qu’avocat et citoyen ».