Nevers : un faux gendarme jugé pour usurpation d'uniforme
by La RédactionInterpellé en décembre 2019, un individu est jugé ce vendredi à Nevers. L'homme s'est fait passer pour un gendarme pendant des mois. Uniforme, galons, décorations : il s'était procuré tout l'attirail d'un vrai gendarme.
Il a fait croire à ses proches et à tous ceux qu'il croisait qu'il était gendarme. Un mensonge que son auteur a rendu crédible. L'homme est jugé ce vendredi à Nevers pour usurpation de qualité, port illégal d'uniforme et de décoration, faux et usage de faux. Il risque jusqu'à trois ans de prison.
Ce quinquagénaire portait l’uniforme depuis des mois. Il l’exhibait sur les réseaux sociaux et le revendiquait auprès de potentiels employeurs. À tel point que même ses voisins étaient convaincus qu'il était gendarme.
Mais en décembre 2019, il est contrôlé avec son gyrophare en marche par la police, la vraie. Interpellé, l'usurpateur se justifie en expliquant qu'il exerce le métier de gendarme. Après vérification de son identité, les forces de l'ordre se rendent compte de la supercherie et du mensonge.
Fasciné par l'uniforme bleu
Une enquête est ouverte. Selon le parquet, le mis en cause voue " un culte à la gendarmerie " sans avoir réussi à l'intégrer. Une passion née pendant son service militaire.
Pendant la garde à vue, celui rêve d'en être a beaucoup apprécié son expérience, évoquant. Il a confié être ressorti " ravi " de son séjour au commissariat. En Occitanie, des faits similaires s'étaient produits en 2017 à Saint-Céré dans le Lot.
Si cette affaire n'a eu aucune conséquence sur les citoyens, usurper l'identité d'un gendarme ou d'un policier peut s'avérer plus dramatique. De telles usurpations peuvent conduire à des faits d'agressions, de vols ou encore d'escroquerie.
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D'autres professions, comme celles de médecin ou d'avocat, sont aussi régulièrement usurpées.