Hypochondrie, ne pas trop en sourire

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Trois pour cent des malades en soin souffrent d’hypochondrie. Cela fait déjà beaucoup de malades. Mais en fait, la banalisation du terme concerne aujourd’hui des millions d’angoissés qui, au moindre symptôme, se ruent vers leur médecin ou dans une pharmacie. Internet n’a pas arrangé le problème. La vie douillette et le confort non plus !

En santé, quand faut-il s’inquiéter ? Faut-il le faire très souvent ou risque-t-on de ne plus être pris au sérieux et de passer à côté de quelque chose de grave ? Un exemple si on a mal dans le côté gauche, comment ne pas penser à une menace d’infarctus ? Imaginons que vous appeliez le SAMU qui va vous hospitaliser, vous faire une batterie d’examens et peut-être pousser une sonde dans vos coronaires pour vérifier ? Ce ne sera le cas que si vous n’avez pris qu’une partie de l’information que vous donnent les articles sur la question de l’infarctus du myocarde. Certes la douleur est dans le côté gauche, la plupart du temps, mais l’état de mal-être qui accompagne un infarctus, ne laisse pas vraiment de doute sur le diagnostic… Et qu’il n’y aura pas grand monde pour confondre une courbature avec un infarctus. Sauf l’hypochondriaque !

« Il marche, dort, mange et boit comme les autres, mais cela n’empêche pas qu’il soit fort malade » Molière, Le malade imaginaire.