Brussels Airport : l'incroyable gaspillage des autorités pour un système de sécurité défectueux
Les autorités avaient investi 2,4 millions d’euros dans des systèmes de contrôle de passeports automatique. Des appareils qui étaient tombés en panne dès le surlendemain de leur inauguration.
Fini les files interminables pour passer les portiques de sécurité à Brussels Airport ? La police fédérale a indiqué, ce vendredi 14 février, que les "e-gates" de l’aéroport allaient disparaître, détaille Le Soir. "Nous allons les remplacer par un système plus performant", ont déclaré les autorités. Si cette annonce provoque de vives réactions, c’est que ces systèmes de contrôle de passeports automatique ont été mis en place il y a seulement cinq ans et ont coûté 2,4 millions d’euros. Mais les portiques, qui reconnaissent le visage des passagers en comparant la photo de leur passeport, sont régulièrement défectueux.
Les installations étaient même tombées en panne dès le surlendemain de leur inauguration en 2015. Depuis, les dysfonctionnements n’ont cessé de se répéter provoquant des files d’attente interminables pour les passagers voyageant en dehors de l’espace Schengen. Selon les autorités belges, les portails électroniques devaient permettre de réduire le temps d’attente des passagers à huit minutes… à condition qu’ils fonctionnent. Les jours de panne, les délais pouvaient ainsi s’allonger jusqu’à deux heures, détaille RTL Belgique.
Nouveau scandale ?
Face à ces problèmes, ces "e-gates" vont donc être remplacés. Les installations ont d’ailleurs été qualifiées de "gaspillage de l’argent des contribuables" par les syndicats de policiers qui espèrent que le nouveau système sera plus efficace. Pour le moment, le montant du nouvel équipement n’a pas été dévoilé par les autorités, mais nul doute que les citoyens belges seront attentifs aux investissements effectués par leur gouvernement.
Ce dernier a déjà été plongé dans l’embarras par plusieurs affaires ces derniers mois. Les autorités ont notamment été pointées du doigt pour leur investissement dans la modernisation des chars de l’armée. L’armée avait ainsi dépensé 31 millions d’euros pour cette opération qui avait rendu les chars impossibles à conduire.