EN DIRECT - Municipales - Regardez Benjamin Griveaux qui abandonne et retire sa candidature après la publication de vidéo et de messages non authentifiés: "Cela va trop loin, la priorité est pour moi de préserver ma famille" - Vidéo

10h54: A Franceinfo, le député de La France insoumise Alexis Corbière s'est exprimé après la démission de Benjamin Griveaux. "De ce que je sais à ce stade - mais je suis prudent comme tout le monde -, c'est qu'il n'y a rien d'illégal. Et moi je n'aime pas qu'on mélange la vie politique et la vie intime (…) Je n'aime pas, parce qu'on ne parle plus du fond. J'aimerais que cette information ne sature par l'espace médiatique. Il faut parler des sujets sérieux".

10h41: Le point sur ce que l'on sait ce matin

Un coup de tonnerre dans la bataille de l’Hôtel de Ville: le candidat macroniste à la mairie de Paris Benjamin Griveaux a retiré sa candidature vendredi après la diffusion d’une vidéo intime le mettant en cause.

Suite à des «attaques ignobles» (...) j’ai décidé de retirer ma candidature à l’élection municipale parisienne. Cette décision me coûte mais mes priorités sont très claires. C’est d’abord ma famille, vous l’aurez compris», a dit le candidat de La République en Marche dans une déclaration enregistrée en début de matinée au siège de l’AFP, en présence également de BFM Paris.

Un site avait diffusé mercredi soir une vidéo intime et des messages connotés adressés à une femme, affirmant qu’ils émanaient de l’ancien porte-parole du gouvernement. Ils ont été relayés peu à peu jeudi sur les réseaux sociaux.

«En annonçant ma candidature à la mairie de Paris, je connaissais la dureté du combat politique», a commencé M. Griveaux dans une brève déclaration solennelle, enregistrée au milieu de membres très émus de son équipe de campagne.

«Depuis plus d’un an, ma famille et moi avons subi des propos diffamatoires, des mensonges, des rumeurs, des attaques anonymes, la révélation de conversations privées dérobées ainsi que des menaces de mort», a-t-il poursuivi: «Ce torrent de boue m’a affecté et surtout a fait mal à ceux que j’aime. Comme si cela n’était pas suffisant, hier, un nouveau stade a été franchi. Un site internet et des réseaux sociaux ont relayé des attaques ignobles mettant en cause ma vie privée. Ma famille ne mérite pas cela. Personne, au fond, ne devrait jamais subir cette violence. En ce qui me concerne, je ne suis pas prêt à nous exposer davantage ma famille et moi quand tous les coups sont désormais permis. Cela va trop loin.»

En marge de sa déclaration, M. Griveaux a indiqué à l’AFP s’être entretenu tard jeudi soir avec le président Emmanuel Macron, qui l’a selon lui assuré de son soutien «quelle que soit sa décision», en l’invitant à protéger les siens.

Après une investiture dans la douleur par LREM, des propos injurieux à l’égard de ses concurrents relayés dans la presse, c’est finalement la publication d’une vidéo intime le mettant en cause qui a eu raison de la campagne de celui que les sondages plaçaient en troisième position derrière la maire PS sortante Anne Hidalgo et la candidate LR Rachida Dati.

«Peu importe ce qu’on pense de Benjamin Griveaux aujourd’hui, cette histoire est profondément dégueulasse, et inquiétante pour la suite», a réagi peu après l’annonce vendredi l’essayiste et eurodéputé de gauche Raphaël Glucksmann: «La politique, cela ne doit pas, cela ne peut pas être ça. Ressaisissons-nous collectivement ou nous allons tous nous noyer dans la fange.»

Jeudi matin, Benjamin Griveaux avait connaissance de cette vidéo lorsqu’il a présenté son programme en conférence de presse, devant une centaine de soutiens et ses têtes de listes dans les arrondissements.

Dans la salle, plusieurs responsables politiques brillaient par leur absence dont deux des porte-paroles, Sylvain Maillard «parti en vacances au ski», selon un responsable, et Marie-Laure Harel. Le patron de LREM, colistier dans le XVIIe arrondissement, et ami proche de Benjamin Griveaux, Stanislas Guerini, était aussi absent.

Alors que la rumeur se diffusait, l’équipe de campagne tentait d’éteindre le feu, et convoquait les élus et candidats vendredi à 09H00 au siège de LREM, «autour de Benjamin Griveaux» pour évoquer «la stratégie à tenir» et «le plan à mettre en place sur base d’une proposition».

M. Griveaux s’est rendu à cette réunion aussitôt après l’enregistrement de sa déclaration vendredi.

Selon plusieurs sources au sein de LREM, les noms de la maire sortante du IXe arrondissement (ex-LR), proche d’Edouard Philippe, Delphine Bürkli, et de la secrétaire d’Etat en charge de l’Egalité femmes-hommes, et candidate en deuxième position dans le XIVe arrondissement, Marlène Schiappa, sont cités parmi les successeurs possibles de M. Griveaux en tête de liste.

«Le choix reviendra aux mains du parti», plaide-t-on du côté de LREM.

La ministre de la Santé Agnès Buzyn, également pressentie, a redit vendredi sur France Inter qu’elle ne «pourrait pas être candidate aux municipales» en raison de son agenda ministériel «très chargé».

10h29: Le député de Loire-Atlantique François de Rugy a réagi à la démission de Benjamin Griveaux. "Un nouveau cap est franchi dans la dégradation de notre vie publique, au prix de la violation du droit le plus élémentaire de tout citoyen à la protection de sa vie privée. Je sais la violence monstrueuse à laquelle Benjamin Griveaux est soumis. C’est insupportable", déclare-t-il. 

10h21: Stanislas Guerini, le délégué général de LREM, s'exprime devant les journalistes

"Je veux penser à sa famille qui a subi des attaques immondes. Je pense à l'ensemble des personnes qui sont engagées dans la campagne parisienne. Je pense à Benjamin Griveaux qui a subi ces attaques"

"Il a placé le collectif avant sa personne. Je veux le remercier pour ce qu'il a construit ces derniers mois".

"Dans les prochaines heures, je réunirai les cadres de la campagne parisienne pour réfléchir à la meilleure proposition pour porter notre projet et incarner le changement pour Paris"

10h18: La ministre de la Santé Agnès Buzyn, pressentie pour remplacer Benjamin Griveaux, a redit vendredi sur France Inter qu’elle ne «pourrait pas être candidate aux municipales» en raison de son agenda ministériel «très chargé».

10h16: Interrogée au siège de campagne de Benjamin Griveaux à Paris, la députée Olivia Grégoire a affirmé que l’ex-candidat « a pris sa décision seul. C'est la décision d'un homme libre, c'est sa décision ».
« La République en marche est forte, la République en marche est là, nous ne lâcherons pas Paris », a-t-elle continué.

10h06: "J’adresse à Benjamin Griveaux, ainsi qu’à sa famille, mon soutien plein et entier dans cette épreuve. Je prends acte de sa décision difficile. L’attaque indigne qu’il subit est une menace grave pour notre démocratie", vient de déclarer le candidat aux municipales à Paris Cédric Villani sur son compte Twitter

10h04: "J’appelle au respect de la vie privée et des personnes", a déclaré la maire de Paris, Anne Hidalgo

09h58: Une réunion est actuellement en cours au QG de Benjamin Griveaux à Paris. L'ex-candidat aux Municipales a réuni ses soutiens.

09h56: "Ce n’est pas un moment facile pour la campagne", a déclaré Marlène Schiappa, la Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes. "Je ne peux m'exprimer sur la succession. Chacun s'exprimera officiellement en temps voulu pour vous dire ce que le collectif décidera", a-t-elle continué.

09h44: Le député européen Raphael Glucksmann s'est exprimé sur son compte Twitter. "Peu importe ce qu’on pense de Benjamin Griveaux aujourd’hui, cette histoire est profondément dégueulasse, et inquiétante pour la suite. La politique, cela ne doit pas, cela ne peut pas être ça. Ressaisissons-nous collectivement ou nous allons tous nous noyer dans la fange", explique-t-il sur le réseau social.

09h40: Piotr Pavlenski, artiste russe installé en France, affirme à Libération la mise en ligne des messages et des vidéos. «C’est quelqu’un qui s’appuie en permanence sur les valeurs familiales, qui dit qu’il veut être le maire des familles et cite toujours en exemple sa femme et ses enfants. Mais il fait tout le contraire", explique-t-il à nos confrères.

Et d'ajouter : "Ça ne me dérange pas que les gens aient la sexualité qu’ils veulent, ils peuvent même baiser des animaux, pas de problème, mais ils doivent être honnêtes. Mais lui veut être le chef de la ville et il ment aux électeurs. Je vis désormais en France, je suis parisien, c’est important pour moi".

09h36: L'ex-ministre Aurélie Filippetti a réagi sur son compte Twitter. "Ignoble. C’est le seul mot qui vienne à l’esprit face à ce qui s’est passé contre Benjamin Griveaux. Jusqu’où ira-t-on dans la honte et l’abomination ? Ce n’est plus aux chiens qu’on livre les hommes désormais, mais aux rats planqués au fond des pires égouts", déclare-t-elle sur le réseau social. 

09h34: Le point sur ce que l'on sait ce matin

Le candidat de La République en marche (LREM) pour la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, retire sa candidature dans le but de protéger ses proches après la diffusion d’une vidéo à caractère sexuel, a-t-il annoncé vendredi à l’AFP.

Suite à des «attaques ignobles» (...) j’ai décidé de retirer ma candidature à l’élection municipale parisienne. Cette décision me coûte mais mes priorités sont très claires. C’est d’abord ma famille, vous l’aurez compris», a-t-il dit dans une déclaration enregistrée en début de matinée au siège de l’AFP, en présence de BFM Paris.

Un site avait diffusé mercredi soir une vidéo intime et des messages connotés adressés à une femme, affirmant qu’ils émanaient de l’ancien porte-parole du gouvernement. Ils ont été relayés peu à peu jeudi sur les réseaux sociaux.

«En annonçant ma candidature à la mairie de Paris, je connaissais la dureté du combat politique», a commencé M. Griveaux dans une brève déclaration solennelle, enregistrée au milieu de membres très émus de son équipe de campagne.

«Depuis plus d’un an, ma famille et moi avons subi des propos diffamatoires, des mensonges, des rumeurs, des attaques anonymes, la révélation de conversations privées dérobées ainsi que des menaces de mort», a-t-il poursuivi: «Ce torrent de boue m’a affecté et surtout a fait mal à ceux que j’aime. Comme si cela n’était pas suffisant, hier, un nouveau stade a été franchi. Un site internet et des réseaux sociaux ont relayé des attaques ignobles mettant en cause ma vie privée. Ma famille ne mérite pas cela. Personne, au fond, ne devrait jamais subir cette violence. En ce qui me concerne, je ne suis pas prêt à nous exposer davantage ma famille et moi quand tous les coups sont désormais permis. Cela va trop loin.»

En marge de sa déclaration, M. Griveaux a indiqué à l’AFP s’être entretenu tard jeudi soir avec le président Emmanuel Macron, qui l’a selon lui assuré de son soutien «quelle que soit sa décision», en l’invitant à protéger les siens.

09h32: Benjamin Griveaux vient d’arriver à son QG de campagne à Paris

09h08; Benjamin Griveaux refuse de confirmer ou d'infirmer le fait qu'il est bien l'auteur de la vidéo

09h04: Benjamin Griveaux abandonne et retire sa candidature après la publication de vidéo et de messages non authentifiés:

<p>"Un site internet et des réseaux sociaux ont relayé des attaques ignobles mettant en cause ma vie privée. Ma famille ne mérite pas cela, personne ne devrait jamais subir une telle violence. En ce qui me concerne je ne souhaite pas nous exposer davantage ma famille et moi, quand tous les coups sont désormais permis. Cela va trop loin .Je connaissais la dureté de la vie politique, depuis plus d'un an nous avons subi des propos diffamatoires, des mensonges, des attaques anonymes, la révélation de conversations privées dérobées et des menaces de mort. Ce torrent de boue m'a affecté, mais il a surtout fait du mal à ceux que j'aime."

08h43: Le rédacteur en chef de Paris Match Bruno Jeudy supprime son tweet annonçant le retrait de Benjamin Griveaux

08h39: Le rédacteur en chef de Paris Match, Bruno Jeudy annonce sur twitter  que Benjamin Griveaux jette l'éponge et abandonne la course aux municipales

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08h16: Europe 1 confirme les informations sur une crise qui serait en cours dans camp Griveaux et affirme: "Situation tendue pour Benjamin Griveaux. Le candidat LREM à la mairie de Paris a annulé ses deux rendez-vous médiatiques du jour, sur RTL et Europe 1. Le motif : une vidéo à caractère sexuel qui pourrait concerner le candidat - dont nous n’avons pas la preuve de l’authenticité - qui circule sur les réseaux sociaux depuis jeudi soir. Si le doute existe toujours, cela semble suffisamment sérieux pour semer le trouble au sein de l’état major de Benjamin Griveaux.

Depuis jeudi, les réunions de crise s’enchaînent. Dans un message interne diffusé dans la soirée, Benjamin Griveaux a demandé à son équipe de campagne de le retrouver à son QG pour des concertations. À ce stade, et selon Europe 1, Benjamin Griveaux n’a pas publié de démenti ni porté plainte."

08h06: Dominique Reynier professeur à Science Po analyse sur RTL ce qui se passe ce matin autour de Benjamin Griveaux et la violence de l'attaque qu'il subit au travers de la publication de cette vidéo

07h52: Crise dans le clan Griveaux  ce matin à en croire les informations révélées il y a quelques minutes par RTL. La station écrit sur son site internet : "Ce vendredi matin, il devait être l'invité de RTL mais a annulé sa venue. Il a également annulé sa participation à plusieurs rendez-vous médias et surtout une réunion publique prévue à 8h30, qui devait être retransmise sur les réseaux sociaux. À la place, Benjamin Griveaux a convié son équipe de campagne dans son QG à 9 heures, pour ce qui ressemble à une réunion de crise.

La source de cet affolement ? Une vidéo et une correspondance intimes diffusées sur internet et attribuées au candidat, mais qui n'ont pas été authentifiées ni démenties pour le moment."