https://www.valeursactuelles.com/sites/default/files/styles/image_article/public/2020-02/poutine.jpg?itok=0k5fdcoN
Vladimir Poutine. © Alexei Nikolsky/TASS/Sipa USA/SIPA

Poutine veut inscrire le mariage “entre un homme et une femme” dans la Constitution

by

Le président russe souhaite placer les valeurs familiales au cœur de la Constitution.

Vladimir Poutine est clair : « Un mariage, c’est une union entre un homme et une femme ». C’est ce qu’il a annoncé en marge d’une réunion avec un groupe de travail pour amender la Constitution qu’il avait annoncé en janvier. Le président russe n’a jamais caché sa réticence à l’idée de marier deux personnes du même sexe. Il l’a d’ailleurs, rappelé, indique Le Parisien : « En ce qui concerne parent numéro un, parent numéro deux […] tant que je serai président, nous ne l’aurons pas. Nous aurons papa et maman », a-t-il asséné.

Proposée par la députée conservatrice russe Olga Batlaina, cette idée est « bonne » selon lui. « Il nous faut juste réfléchir de quelle manière la formuler et où », a-t-il ajouté. Le gouvernement souhaite en effet soutenir « les valeurs familiales traditionnelles ».

Garder une influence sur la politique russe

La députée craint aussi l’introduction de nouveaux termes comme « parent numéro un » ou « parent numéro deux ». De nouvelles terminologies qui ne sont pas « une fantaisie » selon elle, mais « une réalité dans plusieurs pays ». Le Parisien souligne que dans le passé, elle avait d’ailleurs soutenu une loi interdisant la propagande homosexuelle dans le pays.

Mi-janvier, Vladimir Poutine avait annoncé vouloir déposer des amendements à la Constitution, expliquait Le Point, renforçant d’une part le rôle du Parlement dans la nomination du Premier ministre, et d’autre part, limiter les mandats présidentiels à deux en lieu et place de deux consécutifs. Ils prévoyaient aussi de créer un Conseil d’État afin de « déterminer les principales orientations de la politique intérieure et extérieure ». Des observateurs avaient vu à l’époque, avec cette idée de Conseil d’État, une manière pour le président russe de garder une « influence » après 2024.