Reconnaissance faciale : Clearview fait aussi tiquer Bruxelles
Accusée d’avoir collecté les images de plus de trois milliards de visages d’utilisateurs de réseaux sociaux sans leur permission, dont certains pourraient être des Européens, la société américaine Clearview AI proposant de la reconnaissance faciale policière serait dans le collimateur de Bruxelles, révèle Euractiv.
En effet, elle n’aurait pas signé l’accord de protection des données conclu entre l’UE et les États-Unis en 2016, et qui oblige toutes les entreprises américaines à protéger les données des utilisateurs européens conformément aux standards de l’UE, et aux droits des consommateurs.
En janvier, Twitter a envoyé une lettre de mise en demeure à Clearview AI et a ordonné la suppression de toutes les données collectées sur sa plateforme. YouTube et Facebook ont pris des mesures similaires en février.
L'entreprise soutient que son droit à l’information publique relève du premier amendement de la Constitution américaine et met en avant son aide aux services répressifs dans la lutte contre la criminalité. Les forces de l’ordre ne sont quant à elles pas soumises au RGPD de l’UE.