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Alstom : Goldman Sachs refroidit l'ambiance

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Alstom : Goldman Sachs refroidit l'ambiance

(Boursier.com) — L'action Alstom, qui venait d'aligner trois séances de progression sur des spéculations relatives au rachat des opérations ferroviaires de Bombardier, reperd 0,3% à 48,94 euros en début de séance ce vendredi, alors que Goldman Sachs vient d'abaisser sa recommandation à 'neutre' et de sortir le dossier de sa liste de convictions d'achat. Le titre avait pris 2,3% hier encore après une information du journal allemand 'Handelsblatt', affirmant que le groupe français rachèterait Bombardier Transport pour un montant de 7 milliards d'euros !

L'opération concernerait l'ensemble des activités ferroviaires de Bombardier. L'accord devait être officiellement conclu hier jeudi, selon le Handesblatt, mais hier soir, des sources de marché faisaient état d'un accord proche dont les détails étaient en cours de négociation. La transaction créerait un nouveau géant technologique ferroviaire disposant d'un chiffre d'affaires d'environ 15 milliards d'euros.

Mercredi, l'agence 'Reuters' avait fait état d'une réunion du conseil d'administration d'Alstom afin d'examiner une offre de rachat de ces activités ferroviaires de Bombardier. Interrogé par l'agence, le groupe s'était refusé à tout commentaire concernant une éventuelle offre de rachat de ces opérations de la multinationale canadienne.

Le titre Alstom avait déjà profité fin janvier de telles rumeurs. 'Bloomberg' avait alors indiqué que Bombardier aurait eu des discussions préliminaires avec Alstom en vue d'un rapprochement de son activité ferroviaire avec celle de son concurrent français. Selon les sources de l'agence, les pourparlers entre les deux parties avaient commencé avant que Bombardier n'avertisse sur ses résultats en janvier...

Bombardier aurait approché le Français, ainsi que le Japonais Hitachi dans le cadre de sa recherche de partenaire en vue de fusionner ses activités ferroviaires, affirmait alors Reuters, citant des sources. Le constructeur aurait travaillé avec Citigroup et UBS pour trouver un partenaire dans le ferroviaire lui permettant de changer de dimension, afin de mieux affronter la concurrence du colosse public chinois CRRC, numéro un du compartiment.