À l’École d’équitation du Boulonnais, du rififi entre des adhérents et la direction
À l’École d’équitation du Boulonnais de La Capelle, le climat s’est tendu entre une partie du club des adhérents et le comité directeur. Une pétition a été lancée pour réclamer le maintien de deux éducateurs en CDD et la tenue d’une assemblée générale.
by Publié leDimanche matin, un drôle de manège s’est joué à l’École d’équitation du Boulonnais, basée à La Capelle-lès-Boulogne et gérée depuis 2017 par la CAB (Communauté d’agglomération du Boulonnais). Une cinquantaine d’adhérents du club, parents et enfants, se sont réunis avec pancartes et slogans. Une pétition en ligne a même été lancée. La cause de cette manifestation plutôt rare dans le milieu ? Il y en a deux.
CDD, assemblée et révolution
En premier lieu, les adhérents réclament le maintien des deux moniteurs d’équitation, lesquels arrivent à la fin de leur CDD. « Pas envie que Philippe et Pauline partent », pouvait-on lire dimanche au club. Problème, le comité directeur de l’école veut les remplacer par un poste en CDI. « Avant, avec un moniteur à 35 heures, on avait de meilleurs résultats », se défend le président du club, Bruno Leleu, en quête de « stabilité ». « On ne peut plus faire de réforme en France, ajoute-t-il, sinon c’est la révolution. » Lot de consolation pour les adhérents : les deux moniteurs en CDD ont été reçus comme candidats pour le poste en CDI. L’un d’eux pourrait donc rester au club.
Autre point de tension : en 2019, aucune assemblée générale n’a été organisée. « Anormal » selon Émilie Depré, adhérente-frondeuse. Aucune assemblée, et donc aucun bilan de l’année 2018 présenté aux adhérents. Bruno Leleu, lui, assure qu’une AG sera programmée « d’ici avril ». Le président parle d’une « petite affaire interne », là où Émilie Depré voit un « club qui part à la dérive ». Bref, le climat est loin d’être apaisé à l’école boulonnaise.