Accusé de clientélisme, Jean-Christophe Lagarde se défend en citant... Goebbels
by valeursactuelles.comMis en cause dans un livre et une enquête publiée par Le Point, le député s’est défendu avec véhémence et conclu sa défense d’une drôle de façon.
Chacun ses références… Celle de Jean-Christophe Lagarde, le président de l’UDI, a en tout cas de quoi interroger. A l’origine de l’affaire : la Une du Point et le dossier consacré au communautarisme en Seine-Saint-Denis Ces élus qui ont vendu leur âme. Un dossier appuyé par une enquête de la journaliste de l’AFP, Eve Szeffel, où il est mis en cause pour avoir eu certains liens notamment avec des islamistes. À tel point, révèle Marianne, que le député a décidé d’engager des poursuites judiciaires contre l’hebdomadaire. Dans un droit de réponse qu’il a publié sur les réseaux sociaux, il dénonce avec vigueur un journalisme de bas étage et se dit « victime d’une manipulation aussi calomnieuse que grotesque » et ce à un mois des municipales.
Il parle ensuite « d’accusations plus encore insensées qu’infondées » et exprime une vive « colère » face à des « accusations grotesques ». Il explique ensuite avoir œuvré dans le département et fustige une « absence de cohérence qui échappe à des gens qui font honte au métier de journaliste ». Avant de terminer en citant… Joseph Goebbels, un des dirigeants les plus puissants du régime nazi. « Comme le disait Goebbels, plus le mensonge est gros, plus il passe », lance-t-il.
Visé par d’autres affaires
Dans l’enquête du Point et de la journaliste de l’AFP, Jean-Christophe Lagarde serait resté silencieux autour du cas de Lynda Benakouche, chargée de missions à Bobigny, qui n’était autre que la compagne d’un des personnages centraux du gang des Barbares, qui avait enlevé et assassiné le jeune Ilan Halimi. Ses propos ambivalents sur le communautarisme et l’islamisme ont aussi été dénoncés.
Marianne revient d’ailleurs sur son enquête de 2014 où des soupçons de clientélisme pesaient sur lui. Il est aussi visé pour « détournements de fonds publics » à Drancy, à la suite d’une plainte pour « l’emploi présumé de sa femme Aude Lagarde comme collaboratrice parlementaire ». Enfin, la Ville de Bobigny a fait l’objet d’une enquête pour des présumées embauches irrégulières, « dont des responsables associatifs qui auraient soutenu la campagne de la majorité », avance Marianne.