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Éric Bartecheky semble montrer la voie du maintien aux Gravelinois. Photo Marc Demeure - VDNPQR

Basket (Élite) : « le rééquilibrage prend forme, mais il y a urgence à gagner » pour le BCM

Entre renforts et pigistes médicaux, le BCM a désormais quatre nouveaux joueurs (Ojars Silins, pigiste d’Erik McCree, arrivé jeudi, n’est toutefois pas qualifié). Mais le coach gravelinois Éric Bartecheky sait que le chemin vers le maintien sera compliqué.

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« L’équipe doit prendre conscience que c’est également mental »
« Les moments les plus durs et les plus pénibles de ma carrière »

– Éric, pourquoi Trey Lewis a-t-il fait les frais du rééquilibrage ?

« Son départ était acté à partir du moment où on a fait venir des nouveaux joueurs, et notamment Vojdan Stojanovski sur le même poste. On voulait un profil différent, un joueur qui partage la balle, peut-être moins scoreur que Trey, qui a un vrai bras à trois points, mais avec une connaissance du jeu supérieure et de l’altruisme dans le jeu. Trey a des qualités, mais la balle ne partait pas au bon moment pour ses partenaires. »

– Il a pourtant marqué trente points, son record, contre Dijon…

« C’est aussi lié au contexte, comme souvent, de nouveaux joueurs, se savoir sur le départ… Après sachant que ça se négociait, on s’était dit qu’on l’utiliserait peut-être moins sur ce match, mais il a été efficace sur les tirs donc on l’a laissé. »

– Vous êtes enfin dans une configuration stable ?

« Oui, on a vraiment nos quatre arrières positionnés, avec Morris et Thompson comme meneurs, Sène et Stojanovski en deuxièmes arrières, Pape (Sy) dans l’aile, et le secteur intérieur avec Jean-Mi (Mipoka, qui reprend ce samedi), Silins et nos pivots(Koffi, Fofana, Dramé, Ndiaye à son retour de blessure). Le rééquilibrage prend forme, pas encore malheureusement pour cette semaine. À Limoges, on mettra encore Alain Koffi et Pape en 4, ce n’est pas leur poste et ça pose énormément de problèmes surtout en défense. »

– Qu’attendez-vous de cette équipe ?

« Elle nous permettra d’avoir un équilibre que beaucoup d’équipes ont, en espérant qu’on joue mieux au basket. Et après, devenir mieux organisé défensivement et plus hermétique, être plus maître du rebond, perdre moins de ballons en attaque. On doit également trouver le moyen d’avoir plus de dureté défensive, de caractère, de révolte et de contrôle du jeu. L’équipe doit prendre conscience que c’est également mental. »

– Il faudra sans doute 11 victoires pour le maintien. Vous êtes à 6, il reste 14 journées, comment voyez-vous la route ?

« Limoges, c’est très costaud surtout sur le secteur intérieur, ensuite il y a Monaco (2e), le derby au Portel(10 février), on aborde une série compliquée de trois matchs avant la trêve de la Leaders Cup, mais on a besoin de points, il y a urgence à gagner des matchs. J’ai vécu ça, avec des changements comme ça, au Havre, on avait fait 6/11 après la Leaders Cup pour se maintenir à une journée de la fin. »

– Vous n’aviez pas envisagé cette situation en signant au BCM, avez-vous songé à jeter l’éponge à un moment ?

« Pas à dire j’arrête car on est dans le combat. Quand j’entends Vincent Collet qui dit qu’il sait désormais ce qu’est l’enfer au basket, moi je l’avais connu, dans un autre contexte, au Havre. Mais de toute ma jeune carrière, c’est ma huitième saison de suite, ce sont les moments les plus durs et les plus pénibles. Il faut s’accrocher mais c’est très difficile. Surtout que j’ai eu l’habitude ces cinq dernières années d’être dans d’autres dynamiques, dans le haut. »

LIMOGES (9e, 9V - 11) - BCM (16e, 6V - 14D), ce samedi soir, à 20 h 30, en direct sur RMC Sport 2.

– Absents : Ndiaye (dos), McCree (épaule).