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Stanislas Guérini, délégué général de La République en Marche.Photo Georges Robert

Municipales : Stanislas Guérini (LREM) : "Nous demanderons à nos candidats de se retirer ou de fusionner s'ils sont troisièmes derrière le RN"

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Il est de passage ce soir à Marseille afin de soutenir Yvon Berland, le candidat aux municipales. Puis sera demain à Saint-Raphaël, afin de mettre l'accent sur la lutte contre le Rassemblement national. Délégué général de La République en Marche, Stanislas Guérini s'engage dans la campagne des municipales en définissant une stratégie. Avec un credo clair : "Nous demanderons à nos candidats qui seront en troisième position au premier tour de fusionner ou si ce n'est pas possible de se retirer en faveur du candidat républicain le mieux placé. En se retirant dans l'entre-deux tour des régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur, en 2015, Christophe Castaner a fait preuve de responsabilité. C'est une réponse claire face au danger du Rassemblement national, là où tant de discours sont ambigus".

Une manière de "prendre ses responsabilités" et de mettre la pression sur les concurrents, notamment chez Les Républicains. "Si d'autres mouvements politiques ne jouent pas le jeu, ce sera un moment de vérité. Cela corroborerait le fait qu'on est bien seuls face au Rassemblement national. Nous, on ne se dérobera pas."

Dans une interview qu'il donne à La Provence, Stanislas Guérini revient également sur la décision du Conseil d'État qui a retoqué aujourd'hui la circulaire Castaner. Elle avait pour but de limiter aux seuls communes de plus de 9 000 habitants les nuances politiques aux candidats. Ce qui sortait de la carte électorale 97% des villes et villages. "Quand le Conseil d'État dit quelque chose, on prend acte, on ne mégote pas. Mais je ne peux m'empêcher de penser que cette polémique a été montée de façon politicienne. On ne raye évidemment pas des électeurs de la carte, c'est caricatural. Les maires ruraux nous soutenaient. Nous allons revoir cette circulaire, la modifier en abaissant sans doute le seuil."

Enfin, le patron des marcheurs revient sur le choix du Premier ministre pour ces municipales. "Je me réjouis qu'Edouard Philippe se présente en tête de liste au Havre. Les choses sont extrêmement claires. Il n'y a pas de faux semblant".

Retrouvez l'intégralité de l'interview demain dans La Provence