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Des rencontres, des tables rondes, des ateliers, les projections, les expositions... © Richard BRUNEL

Comment s'y retrouver dans ce 42ème festival international du court métrage de Clermont-Ferrand ?

9.015 films visionnés pour en proposer 161 aux spectateurs. La crème de la crème. Du 31 janvier au 8 février, la 42e édition du festival international du court métrage de Clermont-Ferrand va envahir la ville.

Il grandit, grandit le festival. Chaque année, les événements sont de plus en plus nombreux. De plus en plus diversifiés. Ils s’étalent dans la ville, envahissent le moindre recoin. Et, soyons clairs, il est quasiment impossible à un spectateur de tout voir (à moins de faire une croix sur les projections, mais ce serait bête quand même pour un festival de cinéma). Mais il est là l’ADN du festival. Pouvoir picorer. Se laisser surprendre. Se perdre pour mieux découvrir.
Toutefois, pour que personne ne se retrouve à errer au milieu de la nuit en pleine forêt, voici un coup d'œil rapide des lieux du festival.

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Le festival

Les 161 films et séances officielles seront principalement visibles au point névralgique du festival : la Maison de la culture, avec ses deux salles, Boris-Vian et Jean-Cocteau, de respectivement 325 et 1.425 places. Les séances se déclinent aussi dans les universités, avec les amphithéâtres Michel-de-l’Hospital (fac de droit, 380 places) et Agnès-Varda (fac de lettres, 690 places).

Tout près, la salle Georges-Conchon (160 places) proposera des films pour le marché du film, en priorité pour les professionnels, pas toujours sous-titrés, lundi, mardi, mercredi et une partie du jeudi.
La Jetée, siège de Sauve qui peut le court métrage, proposera plusieurs projections dans sa salle de 92 places, dont l’hommage à Rosto jeudi 6 février.
À noter, cette année, l’arrivée de Milles formes qui proposera les Petits ateliers. Des courts-métrages d’un juré mis à l’honneur, Olivier Smolders, seront projetés à l’Imaginarium du photographe. Une exposition lui y est également consacrée.

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Côté ciné, les écrans de Jaude proposeront cinq séances en 3D. Dimanche
9 février, lendemain de la clôture du festival, le cinéma le Rio propose deux séances, à 18 heures et 20 h 30 avec tout le palmarès de la 42e édition.
Les deux séances traditionnelles de ciné-piscine se tiendront à au stade nautique de Coubertin le vendredi 7 février, à 19 h 30 et 21 h 30.
L’école d’art fera la part belle à l’école d’animation et d’effets spéciaux ArtFX et à la compétition Labo à partir de lundi.

Les expositions

Quinze expositions sont à découvrir dans les salles de Clermont, sans compter les hommages à Rosto qui se déclinent dans les bistros clermontois ainsi qu’au musée d’art Roger-Quilliot.
Le monde paysan s’expose à la Maison des Beaumontois, à France Bleu Pays d’Auvergne, ainsi qu’à l’hôtel du département.

L’identité si particulière du cinéma polonais, pays à l’honneur cette année, sera à découvrir à la Chapelle des Cordeliers et à La Jetée.
On vous invite aussi à voir les affiches du festival imaginées par les écoliers du Livradois-Forez à la résidence Dolet.
 

Mais aussi

L’Atelier déménage. Cette école de cinéma éphémère s’installe au centre Blaise-Pascal. Tous les métiers du cinéma s’y retrouveront et l’occasion de découvrir un tournage sous toutes ses coutures.

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La Maison de la culture offre également des séances de réalité virtuelle. Réservation obligatoire auprès d’Amandine Cros : a.cros@clermont-filmfest.org.
Les professionnels se retrouveront à l’IADT et à la Maison internationale universitaire (MIU) pour l’envers – moins glamour – du décor.

Et puis, pour finir, l’inévitable Maison du peuple où s’installe l’Electric Palace. Une semaine de concerts et de soirées. Le lieu où se retrouvent tous les bénévoles et parfois les jurés. Comme lundi soir, où Ruppert Pupkin et John Grant, deux des trois jurés Labo, donneront un concert inédit. 

Simon Antony