Armentières : une signature de convention qui rassure au Vivat
Grosse ambiance mardi au Vivat, où le directeur de la salle culturelle a signé une convention-cadre qui unit, pour quatre ans, les partenaires que sont la ville, la Région et l’État via la direction régionale à l’action culturelle. Un gage de « confiance » pour Stéphane Frimat.
by Publié leUne convention en amont du spectacle Place, très remarqué au dernier festival d’Avignon, c’est ce qu’il fallait mardi au Vivat pour donner du sens à un document-cadre qui engage, pour quatre ans, la salle culturelle et ses partenaires. Pas que financiers, les partenaires, note d’ailleurs le directeur des lieux, Stéphane Frimat. « Le texte liste à quoi on s’engage et donne des objectifs, comme le nombre de spectateurs à accueillir, le pourcentage d’Armentiérois, le nombre de spectacles issus de la région et/ou de partenariats, etc. », explique-t-il.
Cinq cents spectateurs de plus
On compte bien faire un point sur tous ces sujets qui font beaucoup parler en ville, mais en attendant, sachez déjà qu’entre 2018 et 2019, « le Vivat a accueilli cinq cents spectateurs de plus. Nous sommes sur une bonne voie », ajoute Stéphane Frimat.
Alors, cette convention, ça change quoi ? « Ça montre l’engagement de nos partenaires, qui est déjà de ne pas diminuer leurs financements. On sait que pour les quatre années à venir, ils nous font confiance », ajoute le directeur de la salle culturelle. Un directeur déjà bien avancé sur la nouvelle programmation du Vivat, mais sans rien vouloir dévoiler pour l’instant et surtout pas le nom d’une tête d’affiche qui devrait être présente pour le temps fort de 2020 : les trente ans du Vivat seront en effet fêtés fin septembre-début octobre.
Il ne restait plus à la représentante de la région qu’à pointer « la porte d’accès vers les Flandres et la Belgique » qu’est aussi le Vivat en rappelant l’un des piliers de la salle, « la démocratisation de l’accès à la culture ». Mardi soir, on n’a presque pas parlé gros sous, juste pour dire que la région a augmenté son soutien financier au Vivat, qui passe de 150 000 € à 180 000 € dès cette année. Et ça, c’est une bonne nouvelle pour l’équipe de Stéphane Frimat.
Un « enjeu électoral » ?
Pour la présidente de l’association du Vivat, Catherine Le Bihan, cette signature de convention est « un moment joyeux ». Pour l’adjoint au maire en charge du développement culturel, Jean-Michel Monpays, ce fut l’occasion de rappeler que « la ville est le principal financeur du Vivat ». Un équipement qui, « à moins de 50 jours des municipales, pourrait être un enjeu électoral », a-t-il souligné, en ajoutant : « Pour nous, c’est une priorité culturelle depuis trente ans ».