Impôts : avez-vous bien conservé ce document envoyé par Airbnb, Leboncoin, Vinted... ?

Les plateformes de l’économie collaborative (Airbnb, Vinted, Leboncoin…) ont l’obligation d’informer leurs clients (et l’administration fiscale) via un mail, des transactions effectuées pendant l’année écoulée.


À vos boites mail ! Si vous avez l’habitude de louer votre logement via Airbnb ou d’arrondir vos fins de mois avec Leboncoin, vous devriez recevoir ce vendredi 31 janvier (date limite) - pour la première fois - un mail qui vous permet de consulter les revenus engrangés via les plateformes. Celui-ci vous donne accès notamment au nombre d’opérations effectuées pendant l’année 2019 ainsi que le montant brut des transactions.

La transmission de ces informations par les plateformes de l’économie collaborative a été rendue obligatoire par la loi relative à la lutte contre la fraude du 23 octobre 2018. Ces dernières ont également l’obligation de “déclarer toutes les transactions effectuées, en nombre et en montant, auprès de l’administration fiscale”, rappelle Bercy. Il faut conserver ces données à l’approche de la période de la déclaration de revenus de ce printemps. Elles vous permettront de vérifier que les montants déjà pré-remplis sur votre déclaration sont exacts. Une erreur de Bercy reste toujours possible. Le cas échéant, il vous sera alors facile de corriger.

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Mail type envoyé par l'entreprise Airbnb à ses utilisateurs. (cliquez pour agrandir) - Airbnb

Malgré l’utilisation de telles plateformes, il est possible que vous ne receviez pas ce mail. Ce n’est pas une anomalie. La DGFiP (Direction générale des finances publiques) précise qu’il existe trois cas pour lesquels les plateformes ne sont pas tenues de communiquer les revenus aux utilisateurs et au fisc. Cela est vrai pour les revenus liés à du partage de frais (covoiturage…), pour des revenus résultant de ventes de meubles, électroménager ou une voiture, mais aussi quand le montant d’une vente de meubles est inférieur à 5.000 euros. En revanche, la DGFiP insiste : “Sauf lorsque le montant de ces gains est supérieur à 3.000 euros et le nombre de transactions supérieur à 20 [pendant l’année, ndlr].”