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"Djoum-Djoum", une journée pour réfléchir en s'amusant
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"Djoum-Djoum", un nouveau concept bruxellois de journées pour réfléchir en s'amusant

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Parce que réfléchir c’est toujours plus drôle en s’amusant, l’ASBL "Kat Bat" lance un nouveau concept de journées de partage et d’échange : les Djoum-Djoum.

Le 29 février prochain, le Djoum-Djoum organise son premier "Djoummeke" à la Serre à Ixelles. Durant cette journée, de nombreuses activités culturelles et ludiques vont avoir lieu. Toutes ont pour but de sensibiliser le public à différentes thématiques de société : écologie, migration, inégalités sociales…

L’asbl "Kat Bat", c’est avant tout une bande d’amis qui partage des valeurs d’ouverture et de partage. Anciens membres de kots à projets pour la plupart, ces huit jeunes travailleurs avaient envie de créer un événement culturel à destination des Bruxellois : "C’était important d’organiser un événement centré sur nos valeurs de réflexion, d’ouverture et d’amusement. Nous sommes convaincus que nous pouvons réfléchir tout en s’amusant, et même que cela est primordial pour aborder sereinement tous types de sujets. C’est pourquoi nous accordons une place centrale à l’évasion, au jeu et au rire." explique Benoît de Halleux, l’un des organisateurs.

Chaque événement proposera son lot d’activités culturelles, sportives et ludiques. Lors de la première Djoummeke par exemple, il y aura un atelier d’origamis organisé par Rakkatullah, un migrant afghan mineur, vous pourrez aussi participer aux ateliers écoresponsables de Marion, pour adopter des petits gestes écolos au quotidien, ou encore peindre un morceau de la fresque géante et participative qui sera créée avec le public présent ce jour-là. Si vous souhaitez proposer des ateliers, les organisateurs sont ouverts aux propositions : ateliers créatifs, concerts, expositions, les possibilités d’échanges sont mixtes et multiples.

Le Djoum-Djoum veut offrir à ses Djoumeurs la possibilité d’éveiller leurs sens, de réfléchir et partager sur des thématiques qui entourent leurs actes quotidiens et la société, la communauté, l’environnement dans lesquels ils évoluent.

Chaque lieu qui accueille une Djoummeke est choisi avec soin explique Benoît de Halleux : "Nous voulons mettre en avant des lieux bruxellois qui correspondent à notre philosophie d’inclusion et de coopération." La première aura lieu à la Serre à Ixelles ; il s’agit d’un ancien parking couvert qui a été transformé par l’asbl Communa en un lieu qui grouille de projets et de personnes. Le but sera de changer de quartier à chaque Djoummeke afin de toucher un public le plus large possible.

L’événement est entièrement gratuit. En échange des ateliers, les organisateurs ne vous demandent qu’une chose : être actif et participer aux différentes activités. Toutes les tranches d’âge trouveront leur bonheur, il s’agit d’un événement qui s’adresse aux plus petits comme aux plus grands, parce qu’il n’y a pas d’âge pour réfléchir et s’amuser.

Vous vous demandez peut-être pourquoi cela s'appelle "Djoum-Djoum" ? Le nom de l’événement est un clin d’œil à la diversité culturelle bruxelloise: "On voulait un nom qui ne soit ni francophone, ni néerlandophone, ni anglais. On a donc opté pour du patois bruxellois. On a choisi Djoum-Djoum en hommage à la grand-mère d’un des organisateurs qui utilise tout le temps ce mot et qui veut dire, un peu fou, un peu bizarre. C’est une expression qui fait rire et qui est inclusive."

Infos Pratiques :

Pour vous tenir informés, n’hésitez pas à suivre la page Facebook Djoum-Djoum ou à participer à L’événement Djoummeke n°1 qui aura lieu le 29 février à La Serre à Ixelles.