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Les conditions de travail et de rémunération devraient rester inchangées pour les salariés d’Herta France. Photo Pascal BONNIERE - VDNPQR

Saint-Pol-sur-Ternoise : l’entité d’Herta restera inchangée, les syndicats rassurés

Après avoir rencontré le directeur général de Casa Terradellas le 16 janvier, les représentants du personnel ont participé ce mercredi à une réunion du comité social et économique central (CSEC), au siège d’Herta à Noisiel.

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Nouvelle étape dans le processus de création de la coentreprise qui dirigera Herta d’ici la fin du premier semestre, une réunion du comité social et économique central (CSEC) était organisée mercredi au siège d’Herta, à Noisiel en Seine-et-Marne. Ce temps d’échange avait pour but d’informer les membres du CSEC, en vue de la consultation à venir. Au lendemain de cette réunion, le président-directeur-général d’Herta France, Arnaud de Belloy, a rendu compte du contenu des échanges auprès du personnel.

Il est acté que la coentreprise, qui sera détenue à 60 % par le groupe espagnol Casa Terradellas, sera dirigée par un conseil d’administration dans lequel siégeront des membres de Casa Terradellas et de Nestlé. Pour les salariés, l’entité restera la même, « sans aucune incidence pour les salariés d’Herta France concernant les conditions de travail, les rémunérations et les avantages individuels et collectifs », indique Olivier Delbé, secrétaire adjoint du CSEC. Il précise que cette donnée correspond à la volonté que les représentants du personnel avaient inscrite dans le cahier des charges, et que cette information est donc un motif légitime de satisfaction.

Pas de plan social

Autre satisfaction, la confirmation que le changement d’actionnariat ne donnera pas lieu à un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), ce qui ne constitue pas réellement une surprise… tout en ayant le mérite d’être dit ! « Le périmètre de l’effectif restera le même, et la coentreprise affiche sa volonté de poursuivre notre développement sur le marché européen. » Un positionnement qui confirme les propos tenus par Joseph Terradellas le 16 janvier, quand il avait reçu les membres du CSEC. L’an dernier, Herta a connu une progression en volumes de ses activités, et a continué de gagner des parts de marché. Un résultat bienvenu dans le contexte d’augmentation du prix du porc.

« Pour l’instant, nous n’avons pas d’inquiétude particulière », conclut Olivier Delbé. Une nouvelle réunion du CSEC est programmée le 19 février, cette fois avec les représentants espagnols de Casa Terradellas. Les négociations annuelles obligatoires auront quant à elles lieu les 6 et 12 février au siège d’Herta.