Marc Simoncini espère vendre 10.000 vélos électriques Angell en 2020
Avec son nouveau projet, l'entrepreneur veut devenir le numéro un mondial dans le secteur du vélo électrique.
Marc Simoncini n'arrête jamais. Après avoir revendu Meetic, voilà qu'il s'est lancé dans le vélo électrique. Avec un objectif très clair : devenir le 'number one' dans le secteur, à travers le monde. Et pour y parvenir, ou du moins essayer, le voilà qui a décidé de lancer une levée de fonds à hauteur de 20 millions d'euros, dans le but de mettre un coup d'accélérateur dans sa nouvelle machine, le vélo électrique Angell, rapportent Les Echos. Avec sa nouvelle start-up, le serial entrepreneur ambitionne donc de vendre 10.000 vélos électriques pour la seule année 2020.
"On pensait faire 1.500 vélos en année un. C'était déjà beaucoup. Mais si la tendance actuelle se poursuit, on pourrait bien vendre 10.000 vélos en 2020", avance ainsi Marc Simoncini auprès du titre économique. Lui-même a mis de sa poche trois millions d'euros dans le projet, conscient que ce marché de la mobilité électrique est en pleine croissance. La présentation de son engin a d'ailleurs attiré entreprises comme grand public, ce dernier représentant environ 70 % des précommandes.
Une rentabilité dès la première année ?
Les 20 millions d'euros que Marc Simoncini souhaite lever doivent servir au lancement de deux autres modèles de vélo électriques, l'un plus féminin, l'autre avec des "spécifications américaines", selon Les Échos. L'argent servira également à booster l'arrivée de l'entreprise et des produits Angell sur la scène internationale, tout en redoublant d'effort sur la partie industrielle du projet. Dans cette dernière optique, des négociations sont en cours avec un acteur du secteur afin de le faire entrer au capital de la start-up. Ce partenaire pourrait alors transformer une de ses usines afin qu'Angell puisse assembler dès 2020 ces 10.000 vélos.
Et l'entreprise pourrait même aller bien plus loin si elle rencontre rapidement un vrai succès : "On pourrait faire 20 millions d'euros et être rentables dès notre première année. Et on a un gigantesque potentiel de croissance. C'est un truc de dingue", estime Marc Simoncini auprès des Échos. La livraison des 500 premières unités est attendue en mai prochain.