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Xavier Grobéty a décidé de prendre congé de son poste de président de la Fête des vendanges pendant une année.Lucas Vuitel

Neuchâtel: le boss de la Fête des vendanges fait une pause

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Xavier Grobéty, président de la Fête des vendanges, a décidé de s’octroyer une année sabbatique. Son vice-président prendra la relève.

Après avoir assuré durant sept ans la présidence de la Fête des vendanges, Xavier Grobéty, 55 ans, «a besoin de souffler». Il se met «en congé pour un an», laissant les rênes de l’association au vice-président, Eric Leuba. En cause, l’importante charge de travail bénévole que requiert la direction des opérations. Des centaines d’heures qui empiètent considérablement sur le temps libre: «Sur mes six semaines de vacances, en 2019, j’en ai consacré trois à la fête, en plus de pratiquement tous les soirs et tous les week-ends.»

Xavier Grobéty explique que certaines activités sont particulièrement gourmandes en termes de temps: «La répartition des stands dans la ville, c’est une négociation, des formulaires et environ 200 contrats différents. Ensuite, le marquage au sol de l’emplacement des stands prend à lui seul trois ou quatre jours.»

Faire appel à une part de travail professionnel

Globalement, il s’est agi, pour l’équipe dirigeante de 2019, de reprendre le flambeau de Bernard Uebelhart, qui tenait les finances de l’association depuis 35 ans et qui est décédé en 2018. Pour Xavier Grobéty, cette année de transition a permis de se refaire une idée très précise de tous les processus en œuvre dans la préparation de la fête. Il en ressort notamment le constat que passablement de tâches gagneraient en efficacité avec de nouveaux outils informatiques.

«Un logiciel de gestion intégrée remplacerait avantageusement les fichiers Excel utilisés pour les listes de participants, les listes de sponsors, et permettrait l’informatisation des formulaires de demandes.» D’autres éléments ont déjà été simplifiés, notamment le contrôle d’accès pour différents lieux protégés, liés à l’organisation. «Nous avons introduit les bracelets en papier en 2019, ce qui a déjà passablement simplifié le travail sur ce plan.»

Plus généralement, c’est un certain degré de professionnalisation qui serait nécessaire selon lui. «Je pense que pour une telle fête, le bénévolat atteint ses limites. Certains processus demandent de plus en plus de travail administratif. » Et ce n’est que l’un des aspects qui évoluent. Un autre est constitué par les questions de protection de l’environnement: «Se tenir au courant, et prendre des décisions pour changer notre fonctionnement, ça demande un temps énorme».