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L'activiste controversé Rabih Zein. Photo d'archives ANI

Les activistes Rabih Zein, Georges Azzi et Mohammad Srour restent en détention

Les trois hommes sont suspectés d'avoir incendié un distributeur automatique de billets de la branche du Crédit libanais à Zouk et lancé un cocktail Molotov sur un bureau du CPL dans la région de Jounieh.

Les trois activistes suspectés d'avoir incendié un distributeur automatique de billets de la branche du Crédit libanais à Zouk et d'avoir lancé un cocktail Molotov contre un bureau du Courant patriotique libre dans la région de Jounieh, au plus fort du mouvement de contestation contre la classe dirigeante et les banques, lancé il y a trois mois et demi, ont été maintenus en détention vendredi sur décision du juge d'instruction du Mont-Liban.

Le juge Bassam el-Hajj a ainsi rejeté les demandes de libération du controversé Rabih Zein, arrêté mercredi, Georges Azzi et Mohammad Srour, arrêtés il y a plusieurs semaines. Il a fixé une nouvelle audience dans cette affaire lundi prochain. Le juge d'instruction a également convoqué deux autres individus pour entendre leur témoignage.

Selon des informations de la chaîne locale LBCI, le juge a organisé au Palais de justice de Baabda une confrontation entre les trois suspects.

"Mon client a été traité de manière ignoble au Palais de justice, comme s'il s'agissait d'un terroriste", a dénoncé Nohad Salma, l'avocat de Rabih Zein sur la chaîne locale LBCI, assurant que Georges Azzi et Mohammad Srour ont nié connaître M. Zein. Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), MM. Azzi et Srour étaient passés aux aveux.

Plus tôt dans la journée, M. Salma avait indiqué que lui et son client avaient été pris à partie par des détenus de la prison de Roumieh, ajoutant que Georges Azzi avait modifié son témoignage concernant son client devant le juge qui instruit cette affaire. Georges Azzi avait fait ses premières déclarations aux services de renseignement de l'armée.

Les partisans de Rabih Zein et les parents et amis des deux autres jeunes hommes sont tous mobilisés pour plaider leur cause.

Les arrestations, interpellations et convocations d’activistes de l’intifada libanaise se sont multipliées ces derniers jours, au grand dam de leurs compagnons qui se rassemblent régulièrement devant les commissariats où ils sont arrêtés et craignent une tentative de museler la rue.

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