Alessandra Sublet (Stars à nu) : "Je suis heureuse et fière de l'avoir fait"
by Sandra Karas© BESTIMAGE
1/3 - Alexandre Sublet à la 26ème édition des Trophés du Film Français à Paris le 5 novembre 2019
Stars à nu se sert des codes de l'effeuillage pour adresser un message de prévention et de dépistage du cancer. Humour et émotion rythment les deux soirées de TF1 animées par Alessandra Sublet et mises en scène par Chris Marques. La première est diffusée vendredi 31 janvier, à 21 h 05.
Sept hommes pour le premier prime et huit femmes pour le second, tous issus du monde du "spectacle", ont accepté de s'entraîner pendant trois semaines afin d'apprendre une chorégraphie qui s'achève par un strip-tease sur la scène du Lido, à Paris, devant 1 500 personnes. Dépasser sa pudeur et ses craintes pour inciter à faire un dépistage du cancer, tel est le fil rouge de Stars à nu. Toutes ces personnalités disent avoir été touchées de près ou de loin par le cancer. Leurs histoires résonnent parfois douloureusement, mais toutes sonnent juste. Hypocondriaque, Bruno Guillon a stressé, Franck Sémonin et Alexandre Devoise, dont l'épouse a été touchée par un cancer, n'ont pas fait les malins, contrairement à Philippe Candeloro, qui s'est montré léger pour masquer sa gêne.
Télé Star : Comment définiriez-vous Stars à nu ?
Alessandra Sublet : C'est difficile de répondre à cette question parce que c'est un ovni. Ce n'est ni un divertissement, ni un documentaire, pas franchement un magazine et pourtant il emprunte certains codes à chacun de ces genres.
Cette émission souhaite faire passer un message de prévention du cancer et de dépistage, or on ne parle que du strip-tease final. Ça vous agace ?
Je comprends qu'on en parle, c'est inédit. Je pense même que c'est l'idée géniale du programme.
Pourquoi ?
Parce que personne n'a envie de regarder une émission sur le cancer. Il fallait trouver un levier qui suscite de l'intérêt. Alors peu importe que les gens regardent l'émission juste pour le strip-tease, du moment qu'ils se font dépister après, c'est l'essentiel. C'est d'ailleurs ce qu'on s'est dit avec Arthur (le producteur, ndlr) : si on sauve ne fût-ce qu'une seule vie, on aura gagné.
Saviez-vous, dès le départ, que vous seriez aussi sur la scène du Lido pour le show final ?
Non, c'est en aidant Arthur à finaliser le casting féminin que ça a pris forme. J'ai appelé Marine Lorphelin (ex-Miss France qui participe au second prime, ndlr). Elle m'a répondu "oui" tout de suite et m'a dit: "C'est chouette que tu le fasses aussi". Même réaction avec les autres filles. Je devais faire partie du groupe. Ça n'a pas toujours été simple, mais je suis heureuse et fière de l'avoir fait.
Qui vous a le plus touchée ?
Fanny Leeb. Elle est en rémission d'un cancer du sein. C'est elle qui nous a le plus éclairés. J'admire son courage, sa force... J'ai aussi été très touchée par Baptiste Giabiconi. Il est toujours bouleversé par la mort de Karl Lagerfeld. Il le voyait puissant, invincible... Et pourtant... C'est l'un des messages de ce programme : le cancer attaque sans distinction d'âge, de classe sociale, de religion... Je vous invite aussi à écouter le témoignage de Jean-Pierre Pernaut. C'est vibrant. On n'est plus dans une émission de télévision, on est dans le vrai.
Les hommes et les femmes ont-ils eu la même approche de l'expérience ?
Non ! Les hommes sont mille fois plus pudiques et hypocondriaques que les femmes. Le courage se déclenche plus tard aussi. Mais si vous leur dites que l'un des premiers effets négatifs du cancer de la prostate, c'est l'érection, vous les laissez mariner deux jours et je vous jure que le troisième, ils foncent se faire dépister ! Rendez-vous compte, sur les sept personnalités masculines, aucune n'avait passé l'examen du toucher rectal. Et chez les femmes, elles n'étaient que trois sur huit à avoir fait une mammographie ! Il est temps que ça change !
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