Municipales : nouveau camouflet pour Castaner, le Conseil d'État retoque sa circulaire

Parmi les dispositions du texte, l'impératif donné aux préfets de ne pas afficher les couleurs politiques des listes et candidats se présentant dans les petites communes.

Pour la majorité, tous les coups sont permis pour éviter une déconvenue électorale en mars prochain. Malheureusement pour elle, le Conseil d'État veille au grain : ce vendredi 31 janvier, il a suspendu trois dispositions de la circulaire Castaner, qui ordonnait aux préfets de ne pas attribuer de couleur politique aux listes et candidats qui se présentent dans les communes de moins de 9 000 habitants, rapporte Le Figaro.

« Camoufler les résultats de LREM lors des municipales »

A également été suspendue l'attribution de la nuance « Listes divers centre » (LDC) aux listes soutenues par La République en Marche, le MoDem, l'UDI ou la « majorité présidentielle », ainsi que l'intégration du parti de Nicolas Dupont-Aignan dans la classification « extrême droite ». 

Sur Twitter, Damien Abad s'est rapidement satisfait que « le Conseil d'Etat a donné raison au recours que j'avais initié avec deux élus de l'Ain (...). C'est un revers pour Christophe Castaner et une victoire pour la démocratie et la France des Territoires. » « Grâce à la mobilisation des Républicains, le Conseil d'État suspend l'application des dispositions de la circulaire Castaner qui n’étaient rien d’autre qu’une sombre manœuvre électorale de LREM. Une belle victoire pour la démocratie ! », a renchéri Christian Jacob. « Succès pour le recours des Républicains contre cette manœuvre politique ! Ravie que le Conseil d'État suspende enfin la circulaire Castaner qui menaçait de profondément camoufler les résultats de LREM lors des municipales », a également savouré Valérie Boyer.