Donnez votre avis sur le projet de crématorium à Gien
Un crématorium et un puits du souvenir devraient être construits à Gien, d'ici fin 2021. Les habitants peuvent faire part de leurs observations concernant ce projet lors de l'enquête publique, qui se déroule jusqu'au lundi 10 février.
Au jour du grand voyage, actuellement, près de 40 % des Français choisissent la crémation. Les habitants du Giennois ne font pas exception.
Partant de ce postulat et alors que le Loiret ne compte que deux crématoriums - ceux d’Amilly et du cimetière des Ifs, à Saran - les élus du territoire ont souhaité qu’une structure de ce type voit le jour à Gien.
D’ailleurs, le 20 décembre dernier, les conseillers de la communauté des communes giennoises ont accepté de céder le lot n° 17 de la zone d’activités commerciales de La Bosserie-Nord, d’une superficie arpentée de 6.705 m2 , pour un montant de 107.950,50 €, à la société OGF-Élysio, à qui la municipalité giennoise a confié le projet, dans le cadre d’une délégation de service public.
Une enquête publique jusqu'au lundi 10 février
Vient, à présent, le temps de l’enquête publique. Jusqu’au lundi 10 février, les habitants peuvent faire part de leurs observations et/ou propositions.
Jusqu’au lundi 10 février, à midi, le public peut formuler ses observations et propositions à propos du projet de crématorium : par courrier, à M. Jean Bernard, commissaire-enquêteur construction d’un crématorium, mairie de Gien/pôle aménagement, 3 chemin de Montfort, 45500 Gien. Par courriel, à l’adresse crematoriumgien@gien.info. Par écrit sur le registre d’enquête, établi sur feuillets non mobiles, côtés et paraphés par le commissaire-enquêteur, aux horaires d’ouverture au public de la mairie de Gien. Par écrit et par oral, lors des permanences du commissaire-enquêteur, à la mairie. La dernière permanence se déroule le 10 février, de 9 heures à midi.
OGF-Élysio "construit et exploite des crématoriums depuis plus de 30 ans et assure, à ce jour, la gestion de 78 établissements en France, soit la moitié du parc privé", souligne la direction de l’entreprise.
Comme elle l’explique, la structure comptera une surface de 435 m2. "Elle a été pensée de manière évolutive afin de pouvoir s’adapter aux besoins des habitants du département, toujours plus nombreux à choisir la crémation."
"Une activité prévisionnelle de 500 crémations
les premières années"
OGF-Élysio prévoit "une activité prévisionnelle de 500 crémations les premières années, puis une évolution progressive vers 700, voire 1.000". En complément, un jardin du souvenir pour la dispersion des cendres sera aménagé dans "un environnement apaisant et propice au recueillement des familles".
Afin de réaliser ce nouvel établissement, la société devrait s’appuyer sur le constructeur ATI environnement, dont l’usine de fabrication est située à Gien.
Comme l’explique Pierre Laurent, vice-président de la communauté des communes giennoises délégué à l’économie et adjoint au maire, en charge des travaux, "le commissaire-enquêteur aura un mois, soit jusqu’au 10 mars, pour rendre ses conclusions".
La structure fonctionnelle d’ici fin 2021
"En parallèle, doit être recueilli l’avis du conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques", poursuit Pierre Laurent. Ce n’est qu’après ces deux rapports que le préfet du Loiret et de la région Centre-Val de Loire délivrera un arrêté d’autorisation de création du crématorium.
"Le permis de construire doit être déposé dans les deux mois suivant le rapport du commissaire-enquêteur", précise le vice-président de la com-com. Une fois que la procédure administrative sera terminée, la construction prendra "une quinzaine de mois" d’après l’élu. La structure pourrait donc être fonctionnelle d’ici la fin de l’année 2021.
Anne-Laure Le Jan