Info La Provence - OM : "Petit bambou", l'homme qui avait menacé de mort Eyraud sur Twitter, placé en garde à vue
by Romain CapdeponL'OM rend fou. C'est du moins cette ligne de défense qu'a choisie le jeune homme de 22 ans, vivant dans le 12e arrondissement de Marseille, aux policiers de la sûreté départementale qui l'ont convoqué mercredi après avoir remonté l'adresse IP de sa connexion internet. Au cours d'une journée et une nuit de garde à vue, le twitto "Petit Bambou" a plaidé, selon nos sources, l'effet de meute, toujours plus aisé... sous un pseudo. Le président de l'OM avait déposé plainte. Cet ancien étudiant en fac de médecine n'avait en effet pas pesé ses mots, ce 15 janvier. "Qui est chaud ? On peut aller à La Commanderie, attendre que JHE sorte. On le suit, on le bloque, on lui met un sac sur la tête, du scotch sur la bouche, on lui met trois balles dans la tête et on le noie au large avec 50 kilos de chaînes aux pieds", lâchait-il à l'intention de son millier d'abonnés, avec l'adresse personnelle de Jacques-Henri Eyraud dont il ne pensait pas, dit-il, qu'elle était la bonne... On était alors en pleine polémique autour de l'arrivée à l'OM de Paul Aldridge, qui avait provoqué le courroux de Villas-Boas.
Le jeune internaute a présenté ses excuses dans la foulée : "Je reconnais que ça peut être perçu comme un tweet débile à la recherche de buzz. Et je l'assume. Le tweet est effacé, et mes excuses sont naturellement présentées à la personne concernée si elle a pris ma colère au 1er degré". Pour autant, il comparaîtra pour "provocation non suivie d'effet à commettre un délit ou un crime". Il encourt une peine maximale de cinq ans de prison et 45 000 € d'amende. "Ma colère continuera seulement de s'exprimer par un boycott du stade Vélodrome", claironnait-il encore le lendemain de sa saillie. Pas certain que son nom ne soit pas déjà surligné au fluo rouge du côté de l'OM...