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Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, en conseil municipal, le 22 mars 2019.Photo DDM - Thierry Bordas

Jean-Luc Moudenc : "Y'en a assez de cette chienlit à Toulouse"

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Ambiance campagne électorale dès l'ouverture du dernier conseil municipal du mandat de Jean-Luc Moudenc ce vendredi matin. Le maire sortant et candidat a relevé une série de ''violences'' : à l'encontre de la crèche de la place St-Georges à Noël,  de permanences de candidats aux municipales et lors de la cérémonie des vœux au personnel de la ville.

Le maire de Toulouse a dénoncé les « positions complaisantes » qui « légitiment cette violence », citant nommément Pierre Cohen, Pierre Lacaze et François Piquemal, « un habitué de la subversion »,  soit trois représentants des listes de gauche aux municipales. Jean-Luc Moudenc s'est alors lâché en lançant : « Y'en a assez de cette chienlit à Toulouse. Ce n'est pas le Toulouse que nous aimons ».

Une attaque qui a provoqué les cris de Pierre Cohen : « La violence de votre politique est honteuse ».

Autre temps fort des propos liminaires de ce conseil municipal électrique, l'intervention de Marthe Marti, présidente du groupe MoDem. Adjointe au maire, elle fait partie de la liste dissidente à droite voulue par le MoDem et conduite par Franck Biasotto. Elle a dit, face à ses collègues et devant le maire qui parfois faisait non de la tête,  ce que la liste répète depuis sa décision de se lancer : « Nous avons voté (durant le mandat) sans avoir un éclairage total sur des sujets, avec ce qu'on a bien voulu nous montrer ». Elle a dénoncé des « décisions non concertées, arbitrées par le maire et le cabinet. On ne nous y reprendra pas! » L'intervention a suscité un brouhaha et des rires des élus. François Chollet, pour le groupe majoritaire, s'est étonné : pendant les six ans du mandat « pas une fois (vos) questions ont été abordées ».

Jean-Luc Moudenc a dit ne s'être « jamais immiscé dans la gestion des délégations » de ces élus. Il a dénoncé « un discours mensonger, une pure posture électorale ».

Membre du groupe socialiste, Cécile Ramos s'est ensuite agacée durant la réponse du maire, l'interrompant pour l'interpeller sur sa position sur la réforme des retraites. 

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