Indice de tristesse... en hausse!
Un ami m’a partagé un tableau fort intéressant... et tristement révélateur: l’indice de tristesse pour une équipe de la LNH. Vous savez quoi? Le Canadien y figure au troisième rang. Ouch!
Et ce n’est pas la victoire de jeudi à Buffalo qui améliorera la situation de votre équipe dans ce classement, croyez-moi!
Pour faire un résumé, le tableau de la tristesse calcule les chances d’un club de rater les séries et de louper l’occasion de repêcher parmi les cinq premiers à l’encan de juin 2020, à Montréal. Avant la rencontre face aux Sabres, le CH pointait au troisième rang de ce triste classement, avec 75% des chances que les deux scénarios énoncés plus haut se matérialisent.
Seuls les Sharks de San Jose (98%) et les Rangers de New York (76%) faisaient «mieux». Juste en bas du Canadien, à 74%, se trouvaient les Sabres de Buffalo. Pariez que ce classement a changé vendredi matin!
Pauvres Sabres. Ils se dirigent vers une neuvième exclusion consécutive des séries. Dans une ligue censée encourager la parité, c’est un échec monumental, d’autant plus qu’ils ont eu la chance, à Buffalo, de sélectionner des choix de première ronde comme Jack Eichel et Rasmus Dahlin. Quand on se compare, on se console, non?
Oui, mais pas tout à fait. Le Canadien a joué un bon match de route jeudi, même si ce fut ennuyant à regarder. Au moins, Nick Suzuki nous a encore divertis! Je pense que c’est la troisième fois que j’écris ça cette année, mais il a peut-être disputé son meilleur match avec l’équipe.
Ce qui me tracasse, c’est voir des jeunes comme Jesperi Kotkaniemi et Cale Fleury sauter leur tour au profit de vétérans de troisième et quatrième trios, par lesquels ne passera pas le développement de ce club, à moyen et long terme.
Claude Julien se défend en disant que KK connaît une saison difficile, ponctuée par les blessures et le manque de confiance. Tant qu’à le faire moisir sur la galerie de presse, envoyez-le dont à Laval.