https://image1.lamontagne.fr/photoSRC/VVNUJ1paUTgIBhVOCRAHHQ4zRSkXaldfVR5dW1sXVA49/illustration-cantine-ecole-primaire_4624443.jpeg
Photo d'illustration. © Stéphanie Para

Grâce à la lettre de Marius, 9 ans, adressée au maire de Paslières (Puy-de-Dôme), la cantine réduit ses déchets

Marius, 9 ans, a eu une idée zéro-déchet pour la cantine. Grâce à sa lettre adressée au maire, les serviettes jetables sont désormais supprimées à l’école.

« M. le Maire, je pense que l’on pourrait aider notre planète en réduisant nos déchets et j’ai eu une idée. »

C’est ainsi que commence une lettre manuscrite qu’a reçue le maire de Paslières, Jacques Coudour. Une missive signée par Marius, 9 ans, scolarisé en CM1 à l’école de la commune.

https://www.lamontagne.fr/photoSRC/Gw--/marius-eleve-en-cm1-a-ecrit-au-maire-pour-qu-il-n-y-ait-plus_4624439.jpeg

L’idée de ce petit garçon, c’est que chaque élève de l’école apporte sa serviette en tissu. D’après ses calculs et ses petites opérations posées sur la lettre envoyée au premier édile, cela permettrait d’économiser 12.481 serviettes en papier à l’année. Juste pour cette école qui compte 130 enfants, dont 80 environ mangent à la cantine.

150€ d'économie

La municipalité n’a pas pris cette lettre à la légère. Elle a décidé de mettre en œuvre la « solution » de Marius.

« Il faut motiver les enfants à avoir ce genre d’idées, souligne Marina Da Costa, adjointe en charge des affaires scolaires. D’autant que c’est une idée écologique, avant d’être économique. » Cette opération permettra d’économiser environ 150 €.

https://www.lamontagne.fr/photoSRC/Gw--/marius-eleve-en-cm1-a-ecrit-au-maire-pour-qu-il-n-y-ait-plus_4624440.jpeg
Marius. DR.

Accepter cette idée, donc, même s’il a fallu un petit peu d’organisation : prévoir une caisse pour stocker les serviettes et surtout impliquer les parents.

En début d’année, ceux-ci ont reçu une note de la municipalité pour les informer de prévoir pour le 27 janvier une voire deux serviettes en tissu nominatives, que chaque enfant gardera une semaine avant de la rapporter à la maison pour la laver.

Lundi matin, les petits enfants de Paslières n’avaient pas que des livres et des cahiers dans leur cartable. Mais aussi une nouvelle habitude, tout aussi instructive.

Alice Chevrier