Renault Zoe électrique : un automobiliste raconte comment il a dépassé les 300 000 kilomètres

Un automobiliste francilien a dépassé les 300 000 kilomètres avec sa Renault Zoe. Il a parcouru cette distance entre 2013 et 2019. Outre quelques réparations dues à l’usure, le principal changement réalisé sur sa citadine électrique a été de changer sa batterie au bout de 200 000 kilomètres.

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Crédit : Automobile-Propre.com

Passer à l’électrique, ce n’est pas donné à tout le monde. Hormis l’achat (ou la location du véhicule), il faut également choisir la formule pour la batterie (achat ou location) et s’équiper d’une borne pour la recharge. L’investissement initial, même s’il se rentabilise sur la durée, est considérable, malgré des aides gouvernementales qui peuvent monter au-dessus des 10000 euros. D’autant que, malgré un certain battage médiatique sur l’automobile propre (et les restrictions de circulation en cas de pic de pollution), les consommateurs hésitent encore à passer au tout électrique.

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Pour se faire une idée de la vie quotidienne avec un véhicule électrique, l’avis d’un consommateur est souvent une bonne idée. Un peu comme un test sur le long terme. Le site Automobile-Propre.com a publié le témoignage d’un utilisateur d’une Renault Zoe de première génération. Celui-ci a parcouru 300 000 kilomètres avec son automobile électrique entre 2013, date d’acquisition et 2019. Une distance très importante, que ce soit le type de motorisation. Et un trajet qui n’a pas toujours été un long fleuve tranquille.

Passé d’une BMW Serie 7 à une Renault Zoe

Le conducteur, qui habite en grande couronne parisienne, effectue chaque jour 170 kilomètres pour aller à son travail et en revenir. Il est passé d’une BMW Serie 7 V8 qui consommait 14 litres d’essence tous les 100 kilomètres, à une Zoe 22kWh avec moteur Q210 (série Intens avec forfait kilométrique pour la batterie de 195 euros par mois). Il ne faisait certes plus de plein tous les trois jours, mais l’autonomie de sa Zoe, certes l’une des premières séries, ne lui permet pas de faire son aller-retour quotidien sur une seule charge. Il a donc dû négocier avec son employeur pour installer une borne de charge à son travail.

Hormis les réparations effectuées à cause de défauts de fabrication (un joint « mal calibré », un « sertissage manquant » sur le chargeur caméléon), la Zoe ne montre de vraies faiblesses qu’après 200 000 kilomètres parcourus. La batterie notamment montre une usure avancée à 71 %, avec une baisse d’autonomie qui donnait quelques sueurs froides au conducteur. Elle a été remplacée. Quelques petites réparations usuelles au niveau des freins, des amortisseurs et des suspensions ont également été réalisées à partir des 200 000 kilomètres.

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Globalement satisfait de son expérience, même si nous dénotons quelques difficultés à effectuer de longs trajets (où les problèmes inhérents à l’électrique, temps de charge et autonomie, sont exacerbés), cet utilisateur francilien semble satisfait. Et même s’il est lié financièrement à cette voiture, il ne refuserait pas de réitérer son expérience avec un véhicule plus récent (d’autant que la Zoe 2 a justement été lancée cette année). L’histoire ne dit pas si ce sera le cas…

Source : Automobile-Propre.com