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PJD: El Othmani se venge de ses frères et vire son directeur de campagne à Mohammedia

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Kiosque360. Le parti de la Justice et du développement (PJD) est en zones de turbulences dans la cité des fleurs, circonscription électorale de Saâd-Eddine El Othmani. Le siège de la présidence est en ballotage et le parti traduit ses dissidents en justice. Les détails.

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Le parti de la Justice et du développement (PJD) est en défaillance organisationnelle dans la ville de Mohammedia, circonscription électorale locale qui avait porté, en 2016, l’actuel secrétaire général de la Lampe, Saâd-Eddine El Othmani, au Parlement. En effet, les tiraillements qui déchirent le parti dans la ville l’ont privé de la présidence de la commune à deux reprises durant ce même mandat et gelé les structures organisationnelles locales et provinciales du parti dans la ville.

De plus, des plaintes se suivent dans le circuit de la justice administrative. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le tribunal administratif vient de rendre son jugement définitif, retirant le statut d’élu membre de la commune urbaine de Mohammedia à Abderrahim Abbassi, qui était également directeur de campagne de Saâd-Eddine El Othmani lors des élections législatives de 2016. Ce jugement a été rendu sur la base d’une plainte déposée par le secrétaire général du PJD, Saâd-Eddine El Othmani, contre Abbassi, l’accusant de rébellion contre le secrétariat général du parti suite à la destitution de l’ancien président de la commune urbaine de la cité des fleurs, Hassan Antra, également militant du PJD.

Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, qui rapporte cette information dans son édition de ce mardi 10 décembre, Abbassi avait décidé de présenter sa candidature à la présidence de la commune urbaine de la ville, sans l’aval du parti, en optant pour la formule de sans appartenance politique (SAP). A cette époque, la candidature de Abbassi a été refusée par le pacha de la ville. Ce qui avait poussé l’intéressé à déposer plainte contre l’autorité locale. Ladite plainte a été classée à la suite de l’élection d’Imane Saber, membre du PJD, à la tête de la commune. Aujourd’hui, après l’écartement de la présidente par un jugement définitif du tribunal administratif de Rabat, le PJD a anticipé pour mettre hors de ses rangs Abderrahime Abbassi en lui enlevant son étiquette politique afin de l’empêcher de manœuvrer de nouveau contre le parti dans la ville, font savoir les sources du quotidien. Et de préciser que le PJD serait en train de se débarrasser de ses militants rebelles, à savoir l’ancien président Hassan Antra et ses deux vice-présidents, son épouse et Abderrahim Abbassi.

Pour mettre ce dernier hors de ses rangs, le PJd s’est basé, dans sa plainte, sur l’article 51 de la loi organique relative aux collectivités territoriales et l’article 20 de la loi sur les partis politiques.