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Le club Al Ittihad Alep, en avril 2017. © Al Ittihad of Aleppo SC / Facebook

Football en zones à risques : « En Syrie, on joue parfois devant 35 000 spectateurs »

Ces professionnels africains du football en zones à risques, épisode 1/3. L’un joue en Irak, d’autres entraînent en Syrie ou en Libye, dans des pays où la situation sécuritaire reste très fragile. Jeune Afrique a contacté ces sportifs qui ont choisi de vivre leur passion du ballon là où beaucoup refuseraient d’exercer. Portrait du Tunisien Kaïs Yaâkoubi, entraîneur d’Al-Ittihad Alep, en Syrie.

C’est au cours de l’été 2019 qu’un agent sportif prend contact avec Kaïs Yaâkoubi pour lui proposer un poste d’entraîneur à l’étranger. À 53 ans, le Tunisien a déjà exercé en Algérie, au Qatar, en Arabie saoudite et au Qatar. Mais cette fois, la proposition est particulière : il s’agit du club d’Al-Ittihad Alep, en Syrie, un pays ravagé par huit ans de guerre. « Ils souhaitaient embaucher un coach étranger, de préférence arabe. J’ai hésité, en raison de la situation du pays. Mais j’ai accepté de me rendre sur place, pour voir. »