Arnaque à la Caf : un couple rattrapé par ses posts sur Facebook…
On ne le répètera jamais assez ; dévoiler sans complexe sa vie privée sur internet peut se révéler risqué.
Sur Facebook, la quinquagénaire avait visiblement préféré cocher le statut “en couple”, plutôt que le plus énigmatique “c’est compliqué”.
Et pourtant, comme le révèle le Dauphiné Libéré, cette femme vivant dans la commune d'Allemagne-en-Provence (Alpes-de-Haute-Provence) s’était déclarée mère célibataire isolée depuis 2014 auprès de la Caisse d’allocations familiales (Caf).
Et ce, alors qu’elle vivait bel et bien en couple avec son compagnon, âgé de 45 ans.
25 122 euros en quatre ans
Après avoir perçu, pendant quatre ans, plus de 25 000 euros de prestations sociales, 25 122 euros pour être exact, la Caf a fini par découvrir la supercherie en inspectant d’un peu plus près le profil Facebook de l’autoproclamée mère célibataire.
Sur le réseau social, la quinquagénaire, confiante, avait partagé sa vie privée, et donc, sa vie maritale avec son concubin.
Selon le quotidien, "à la barre comme devant les enquêteurs", la quinquagénaire reconnaît ses fausses déclarations. Son compagnon, lui, admet également sa complicité.
La prévenue a ainsi été condamnée, selon le Dauphiné Libéré, à 1500 euros d’amende avec sursis pour fausses déclarations, tandis que son compagnon a écopé de la même peine, pour recel de ce délit.
Tous deux n’en ont toutefois pas encore fini avec la justice, puisque la Caf réclame désormais le remboursement intégral des 25 122 euros ainsi que le versement de dommages et intérêts. Une affaire qui sera jugée en mai 2020.
Les réseaux sociaux vérifiés pour aider le fisc
Voilà une histoire qui coïncide avec l'adoption, ce lundi 9 décembre, d'un article controversé du projet de loi de Finances 2020, vivement défendu par le ministre Gérald Darmanin.
L’article 57 du projet de loi doit autoriser le fisc à vérifier les réseaux sociaux et les sites de commerce en ligne, afin de lutter plus ardemment contre la fraude fiscale.
Une expérimentation s'appuyant sur des algorithmes, qui devrait débuter en 2020 et durer, dans un premier temps, trois ans.
Les réseaux sociaux de Johnny Hallyday fouillés
Dans un tout autre contexte, les réseaux sociaux s’étaient déjà révélés très utiles pour David Hallyday et Laura Smet, dans le cadre du litige entourant l’héritage de leur défunt père, Johnny.
Afin de démontrer que le tribunal français était bien compétent pour se prononcer, les deux enfants du rockeur avaient épluché le compte Instagram de Johnny ainsi que celui de son épouse Laeticia, sélectionnant leurs photos de vacances les plus parlantes.
Au vu de l'amour du couple pour tous les recoins de l'Hexagone, le tribunal de Nanterre avait fini par trancher : Johnny était bien un résident français, et la justice française était donc bien compétente pour arbitrer le litige opposant Laeticia Hallyday aux deux premiers enfants du chanteur.
Plus que jamais, mieux vaut surveiller de près ce que vous publiez sur vos réseaux.