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Dans le service des urgences de l’hôpital Pompidou, AP-HP, à Paris, le 6 décembre.
Photo Corentin Fohlen pour Libération

Internes : «Même si c’est légitime, faire grève, on n’est pas habitués»

L’intersyndicale nationale des internes (Isni) appelle à une grève illimitée à compter de mardi. Reportage aux urgences de l'hôpital Pompidou à Paris où les internes représentent un tiers de l'effectif médical.

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Le service des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou (Paris XVe) est un univers à part, avec son jargon propre, son dédale de pièces sans fenêtres, et son ballet savamment orchestré de blouses vertes et blanches. Un monde parallèle où l’on parle d’«objectiver le patient», de «prendre les IPP de principe» (pour inhibiteurs de la pompe à protons) ou de «discuter avec les onco» (les oncologues). Un huis clos médical où le mot «grève» n’a pas tout à fait le même sens qu’ailleurs. Quand bien même elle s’impose hors de ces murs.

Vendredi matin, au deuxième jour de paralysie des transports collectifs parisiens, pas un médecin ne manquait à la réunion de «transmission», passage de relais des dossiers des malades entre les exténués de la nuit et la relève fraîche. Surtout pas les internes, dont le chef des urgences, le professeur Philippe Juvin, reconnaît que «pas un hôpital en France ne peut tourner sans». Son équipe en compte onze, soit un tiers de l’effectif médical du service. Des app

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