Cinéma : la ruée vers l’art
De Sergueï Eisenstein à Matisse en passant par Charlie Chaplin… Quatre expositions à Metz, Nantes, Nice et Rouen dressent des passerelles entre les histoires du cinéma et de l’avant-garde artistique, toutes deux mues par une passion partagée pour la vitesse, le progrès et le mouvement.
by Elisabeth Franck-DumasFichtre ! Pas moins de quatre expos autour des liens entre art et cinéma, en ce moment en France. «L’Œil extatique. Sergueï Eisenstein, cinéaste à la croisée des arts» au centre Pompidou Metz, «Charlie Chaplin dans l’œil des avant-gardes» au musée d’Arts de Nantes, «Cinématisse» au musée Matisse de Nice et «Arts et cinéma : les liaisons heureuses» au musée des Beaux-Arts de Rouen (1). Si cette éclosion est d’abord le signe des «liaisons heureuses» que le ciné entretient avec la billetterie des musées (du moins, faut-il l’espérer pour ces institutions), il y a là une concentration qui demandait à y aller voir de plus près, quitte pour cela à grever le bilan carbone du journal. Ce phénomène muséal n’est peut-être pas neuf, la mode ayant été lancée il y a presque vingt ans par l’expo «Alfred Hitchcock et l’art : coïncidences fatales» en 2001 à Beaubourg. Mais cette nouvelle moisson d’expos ne se cantonnant pas à la monographie «classique», et concentrant plutôt leur propos sur la transver
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