Que fait-on des animaux morts dans les zoos ?

C’est une question à laquelle on ne pense pas forcément quand on se balade parmi les éléphants et les rhinos dans un parc animalier : que fait-on des animaux morts ? En France, un début de polémique s’est répandu suite à une information de France Bleu.

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Que fait-on des animaux morts dans les zoos? - PHILIPPE HUGUEN - AFP

C’est une question à laquelle on ne pense pas forcément quand on se balade parmi les éléphants et les rhinos dans un parc animalier : que fait-on des animaux morts ? En France, un début de polémique s’est répandu suite à une information de France Bleu. Le cadavre d’un ours polaire aurait été tronçonné, faute de moyen. Une information qui reste à confirmer, mais qui n’empêche pas de poser la question… Chez nous, comment cela se passe-t-il ?

Dans les zoos belges, la gestion des animaux morts est régie par des lois strictes. C’est ce qu’explique le porte-parole de Pairi Daiza, Mathieu Goedefroy : "Chez nous, les cadavres d’animaux sont pris en charge par une société spécialisée qui opère à leur crémation de manière industrielle. Cette société passe chaque semaine pour récupérer les animaux décédés durant les derniers jours. Cela peut paraître beaucoup, mais il faut savoir qu’il y a plus de 7000 animaux dans le parc".

Les animaux sont donc brûlés, mais avant cela, ils sont tous examinés par un vétérinaire. "C’est une étape très importante", explique Mathieu Goedefroy, "et qui l’est d’autant plus pour les espèces en voie de disparition. Grâce aux autopsies, on peut essayer de comprendre les causes du décès, et le prendre en compte pour les animaux encore vivants".

Le porte-parole précise que dans certains cas seulement, la crémation se fait sous forme individuelle : "Quand il s’agit d’animaux qui ont place particulière dans le cœur des visiteurs, nous procédons à une crémation individuelle par le biais d’un crématoire spécialisé pour animaux. Cela a été le cas pour l’éléphant Ani, par exemple. Cela nous a permis de récupérer ses cendres dans une urne, et de la conserver dans le parc".

Camille Toussaint