Bonne nouvelle confirmée pour le maintien du Prêt à taux zéro (PTZ) en zones B2 et C
by Olivier CheilanLes sénateurs ont confirmé la position des députés afin de maintenir le PTZ pour l'achat d'un logement neuf dans les zones B2 et C jusqu’à la fin 2021.
Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances (PLF) pour 2020, après les députés à la mi-novembre, les sénateurs ont confirmé vendredi soir dernier le maintien du prêt à taux zéro dans (PTZ) pour l’achat d’un logement neuf les zones B2 et C jusqu’à fin 2021. Malgré l’avis défavorable du gouvernement, les sénateurs ont ainsi réaffirmé dans les mêmes termes la position adoptée par l’Assemblée Nationale, qui avait été saluée autant par les associations d’élus locaux que par les acteurs de la construction.
Cohésion des territoires
« Si plusieurs étapes restent encore à franchir avant le vote définitif de la loi de finances pour 2020, la volonté de la représentation nationale est désormais sans ambiguïté, puisqu’elle appelle unanimement de ses vœux au maintien de ce dispositif essentiel pour la cohésion des territoires et le parcours résidentiel des ménages modestes », s’est félicité Grégory Monod, président de l’union des constructeurs, promoteurs et aménageurs de la Fédération Française du Bâtiment (LCA-FFB).
« Par leurs décisions, les parlementaires confirment que le PTZ neuf est devenu un véritable outil d’aménagement du territoire hors des grandes agglomérations. Il constitue aussi un soutien à l’emploi local, parce qu’il participe à l’activité des entreprises du bâtiment et parce qu’il permet de loger au pays des jeunes qui souhaitent y rester pour travailler et fonder une famille », a ajouté le président de la FFB, Jacques Chanut.
Dernière ligne droite
Ce n’est qu’en toute fin d’année que sera publié la loi de finances 2020 mais on voit mal désormais comment la poursuite du PTZ pourrait ne pas être confirmée. Reste aussi une autre aide à l’achat d’un logement neuf pour les ménages modestes qui reste en discussion : le rétablissement de l’APL accession proposé par les sénateurs contre l’avis du gouvernement et des députés.