Bientôt une pilule à ne prendre qu’une fois par mois ?

Et s'il existait bientôt dans ta pharmacie une pilule contraceptive à ne prendre qu'une fois par mois et non pas tous les jours ?

©Thought Catalog/Unsplash

Des scientifiques américains travaillent sur une nouvelle forme de pilule contraceptive qui ne nécessiterait qu’une prise par mois, au lieu d’une par jour.

La pilule contraceptive, un moyen de contraception sûr mais contraignant

À l’heure actuelle, il existe 14 moyens de contraception différents, dont la pilule, qui existe sous deux formes.

La pilule oestro-progestative (ou mini-dosée) qui se prend 21 jours par mois avec une semaine d’arrêt qui provoque des règles.

La pilule progestative (ou micro-dosée) qui se prend 28 jours par mois sans interruption entre deux plaquettes.

Dans les deux cas, la pilule a une efficacité théorique supérieure à 99,7%, c’est-à-dire si on considère qu’elle est prise sans oubli, à heure fixe, et sans maladie ou vomissement qui pourrait affecter la prise.

Prendre un cachet tous les jours à heure fixe demande une certaine rigueur et de l’organisation, mais la pilule reste pourtant le moyen de contraception le plus utilisé par les femmes (37% en 2018), devant le DIU.

Une nouvelle pilule contraceptive mensuelle

Le 4 décembre 2019, un article est paru dans le Science Translational Medicine, évoquant les travaux de scientifiques américains qui travaillent sur une nouvelle pilule contraceptive mensuelle, et non pas quotidienne.

Tout résiderait dans la forme du comprimé ingéré, figure-toi !

Au lieu de se dissoudre intégralement et immédiatement, ce cachet en forme d’étoile à six branches constituées de couches de polyuréthane se dissoudrait progressivement dans l’estomac, pour diffuser les hormones petit à petit.

Trois à quatre semaines après l’ingestion, les branches seraient vidées de leur lévonorgestrel (un progestatif de synthèse permettant de bloquer l’ovulation), et la pilule se désintégrerait avec la digestion.

Pour l’instant la nouveauté n’a été testée que sur des truies, avec un taux d’efficacité proche de 100%.

Reste encore à vérifier l’efficacité de cette pilule sur des femmes, afin d’évaluer dans le même temps les potentiels effets secondaires de cette nouvelle méthode contraceptive.

Sa mise en route sur le marché n’est donc pas prévue pour tout de suite.

Est-ce que tu serais tentée par cette nouvelle forme de pilule contraceptive ?

Nastja

Aujourd'hui à 14:22

@Chat-au-Chocolat
Je ne dis pas que la pilule est bénine mais si tu la prends comme traitement hormonal parce que tes hormones ne fonctionnent pas correctement je ne vois pas comment on peut faire autrement.
Le truc c'est que tant qu'un dérèglement ne met pas la vie du patient en danger, on se permet d'alarmer sur les effets indésirables ou les gros risques que ces gens encourent.
Par contre quand c'est vital, là on n'entend rien ou peu : injections d'insuline, hormones thyroïdiennes, chimiothérapie et j'en passe. Est-ce que ces traitements pourraient filer le cancer aussi ? Ou faire d'énormes dégâts?

Je suis tombée sur ce document : http://www.cngof.fr/formations-hors-dpc/apercu?path=Presse%2F2017%2FPilule%2FpiluleCNGOF-2017-09.pdf&i=11404

a) Cancer du sein : Concernant la pilule oestroprogestative, la grande majorité des études ne retrouve pas d’augmentation significative du risque de cancer du sein comme cela a été démontré par un groupe d’expert [1]. Une minorité d’études mettent en évidence un discret sur-risque de cancer du sein en cours de prise de contraception estroprogestative (surtout en cas de prise prolongée), avec un risque relatif situé entre 1,2 et 1,6 selon les études [2-4]. Dans ces mêmes études, ce léger sur-risque diminue après l’arrêt pour rejoindre finalement celui des non utilisatrices de pilule [2, 3].
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"Rester en vie" c'est pas tout. Qui veut d'une vie altérée et désagréable parce que la pilule ça peut filer des cancers ? ça peut oui, comme les additifs dans la nourriture ou la pollution ambiante.
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