http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/aefimagesnew/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/000_15g8vr_0.jpg
Le Sénat français s'est opposé à la consigne des bouteilles en plastiques dans le cadre du projet de loi antigaspillage.AFP/Fred Tanneau

France: la loi anti-gaspillage devant l’Assemblée nationale

by

Trier, réutiliser, recycler... Le projet de loi antigaspillage arrive ce lundi 9 décembre devant l'Assemblée nationale. Avec une incertitude sur le sort d'une de ses mesures clés : la consigne pour les bouteilles en plastique.

L’examen de loi contre le gaspillage et pour une économie circulaire débute ce lundi à l’Assemblée nationale. Au programme : la réduction de 50% du gaspillage alimentaire d’ici 2025 par rapport à 2015, dans la restauration collective et la distribution alimentaire, et d’ici 2030 dans les domaines de la transformation et de la restauration commerciale.

Le texte de loi prévoit aussi d’inscrire l’objectif de 100% de plastique recyclé d’ici 2025, et la fin du plastique jetable dans la restauration rapide en 2023. Huit nouvelles filières pollueur-payeur devraient être créées, exigeant des professionnels qu’ils financent la gestion des déchets liés à leurs produits, à partir de 2022 pour la filière du bâtiment, les jouets, les articles de sport et de bricolage.

Le projet de loi vise également à lutter contre l’obsolescence programmée en créant un indice de réparabilité des équipements électriques et électroniques. Enfin, la vente des médicaments à l’unité pourrait débuter en 2022.

La consigne en pointillé

Concernant la consigne, seule celle des bouteilles en verre a été validée par le Sénat, qui s’est opposé à celle des bouteilles en plastique.

Mais face à l’ampleur de la pollution plastique, les ONG rappellent que l’urgence est de réduire notre consommation et donc de développer des systèmes de réemploi des emballages. Pour cela, un dispositif de consigne bien conçu qui permettrait le réemploi est un levier qui ne doit pas être abandonné.

►À lire aussi : «Déchets, ça déborde! On fait quoi?»: réécoutez notre édition spéciale