Patrick Balkany : la justice refuse sa troisième demande de mise en liberté

by
data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAABAAAAAJCAYAAAA7KqwyAAAAGXRFWHRTb2Z0d2FyZQBBZG9iZSBJbWFnZVJlYWR5ccllPAAAABhJREFUeNpi/P//PwMlgHHUgFEDgAAgwAD+lBrvy+NcxAAAAABJRU5ErkJggg==
L'élu LR de 71 ans est incarcéré depuis le 13 septembre, date de sa condamnation à quatre ans de prison, pour fraude fiscale. Un mois plus tard, il était condamné à cinq ans de prison pour blanchiment aggravé avec un nouveau mandat de dépôt.STRINGER AFP

Patrick Balkany est incarcéré depuis le 13 septembre. Il comparaîtra donc détenu à son procès en appel mercredi. 

La cour d’appel de Paris a rejeté lundi la troisième demande de mise en liberté du maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany, incarcéré depuis près de trois mois après ses condamnations successives pour fraude fiscale et blanchiment.

La cour a jugé sa demande « recevable » mais « non fondée ».

L’élu de 71 ans comparaîtra donc détenu à son procès en appel pour fraude fiscale, qui débute mercredi à Paris.

Absent au délibéré

Le baron des Hauts-de-Seine, qui a refusé d’être extrait de sa cellule de la maison d’arrêt de la Santé, n’était pas présent au délibéré.

« Je ne comprends pas cette décision », a aussitôt réagi l’avocat de M. Balkany, Romain Dieudonné. « M. Balkany va comparaître détenu devant la cour (d’appel), ce qui est encore une fois totalement inhabituel et véritablement insolite dans un dossier de cette nature », a-t-il déclaré à la presse à la sortie de l’audience. 

Pour son ancrage dans une « délinquance fortement rémunératrice », Patrick Balkany a été condamné deux fois : à quatre ans de prison pour fraude fiscale avec incarcération immédiate le 13 septembre, puis à cinq ans de prison pour blanchiment aggravé avec un nouveau mandat de dépôt le 18 octobre. 

La cour d’appel avait fait droit à sa première demande de mise en liberté, dans le dossier fraude fiscale, plaçant l’élu sous un contrôle judiciaire sévère à la condition du paiement préalable d’une caution de 500 000 euros. Elle avait en revanche rejeté sa deuxième demande de libération, déposée dans le dossier blanchiment, notamment « pour prévenir l’exercice d’une concertation entre les personnes mises en cause, qu’elles soient appelantes ou relaxées ». 

Lundi dernier, Patrick Balkany avait demandé d’une part sa libération et d’autre part un abaissement de sa caution, « disproportionnée par rapport aux revenus » du couple et fixée après une évaluation « parfaitement démesurée » de ses biens, selon son avocat.