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De la Réunion jusqu’aux Alpes italiennes, Florence Beynel reste toujours émerveillée devant les paysages qu'elle côtoie. © Florence Beynel

La Clermontoise Florence Beynel se prépare pour le Marathon des sables en avril prochain

Florence Beynel, infirmière à l’hôpital Sainte-Marie de Clermont-Ferrand, réalise ses rêves à travers sa passion pour le trail. Qui pourrait la mener au Maroc en avril prochain...

«Je me suis rendu compte, sans être prétentieuse, que ce que j’accomplissais pouvait servir aux autres, et leur permettre de rêver aussi. » C’est tout en humilité et en retenue que Florence Beynel, 52 ans, raconte ses aventures sportives à travers les Alpes ou même La Réunion.
Sportive dans l’âme, elle a commencé le trail en compétition en 2015. « C’est en 2014, après avoir fait le tour du mont Blanc en rando course sur quatre jours que j’ai pris conscience de mon intérêt pour les efforts endurants, avec d’importants dénivelés, et le plaisir de courir en montagne devant tous ces paysages extraordinaires. »

Tolérance, respect, honneur, courage…

Telles sont les valeurs que défend cette mère de deux enfants à travers le sport qui la fait vibrer, mais aussi dans sa vie quotidienne. Lorsqu’elle ne crapahute pas dans les montagnes, Florence Beynel est infirmière à l’hôpital Sainte-Marie, à Clermont-Ferrand.

Des collègues compréhensifs

« Je ne cesse de remercier mes collègues quand je dois m’absenter pour une course ou un entraînement. Ils sont très compréhensifs et je peux toujours m’arranger avec eux pour gérer mon emploi du temps. Certaines se sont même mises à la course, et en sont très contentes?! »

Un entraînement intensif

Et pour préparer des épreuves de plusieurs centaines de kilomètres, comme la célèbre Diagonale des fous, de 168 km et 9.600 mètres de dénivelé à La Réunion, que Florence a affrontée en octobre dernier, il faut un entraînement plus qu’intensif.

« En général, je bloque les week-ends pour aller courir. Ça fait trois jours indispensables pour préparer une grosse course. Et puisqu’il faut faire beaucoup de côtes, autant dire que je connais le puy de Dôme sous toutes ses faces. Ensuite, le lundi, je fais du vélo d’appartement, et le mercredi, je vais m’entraîner au club de Beaumont. »

« Sans dénivelé, ce sera peut-être plus facile pour moi. »

Licenciée au Beaumont Athlétique Club depuis 2009, Florence Beynel est revenue s’entraîner dans « son club de toujours » depuis cette année, et a même pour projet, en collaboration avec le président et la présidente de l’équipe, d’intégrer un groupe de trail.

Prochain défi : le Marathon des sables

Toujours désireuse d’affronter de nouveaux défis, la coureuse auvergnate s’est tournée vers le Marathon des sables, course de 250 km en six étapes et sept jours au Maroc. « Les inscriptions pour ce genre de courses, il faut s’y prendre plusieurs mois à l’avance. Là, elle est organisée en avril. Donc, si j’ai le financement, je pourrai peut-être y participer. »

Et pour cette course, les prévisions de sponsoring de Florence s’élèvent à environ 4.200 euros, en prenant en compte le voyage, le prix de l’inscription et l’organisation.

« Au total, ça fait 250 km, mais les distances quotidiennes ne sont pas très longues. En plus, c’est une course avec peu de dénivelé, donc ce sera peut-être plus facile pour mo. »

Toujours dans l’attente de savoir si elle pourra participer à la 35e édition du marathon en 2020, Florence Beynel garde les baskets, et surtout un planning bien chargé pour l’année à venir. 

Théo Amilhat