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Proximus : 1341 travailleurs vont perdre leur emploi
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Proximus : 1341 travailleurs vont perdre leur emploi, sur fond de tensions entre syndicats

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Une nouvelle commission paritaire avait lieu ce matin chez Proximus. Les syndicats devaient voter pour ou contre le plan social renégocié la semaine dernière. Le syndicat libéral avait déjà dit oui, la CGSP, le syndicat socialiste avait dit non. On attendait ce matin la position de la CSC. Les affiliés du syndicat chrétien ont voté en faveur du plan. Le plan social a donc pu être validé puisqu’il fallait atteindre la majorité des deux tiers. 1341 emplois seront supprimés à terme. Reste à voir à présent sous quelle forme. Départs naturels, licenciements, on ne connait pas encore leur part respective.

Le syndicat socialiste, par la voix de Laurent Malengreau parle "d’une claque" quand on lui demande son avis sur le vote de la CSC : "Nous sommes des syndicats, nous sommes là pour défendre les travailleurs. Dans ce plan, il n’y a rien pour les employés, c’est purement un plan d’économie. On l’a donc très mal pris".

Stéphane Daussaint de la CSC, explique que le syndicat a été un peu contraint de dire oui : "Lorsque nous avons voté non la première fois en commission paritaire, le conseil d’administration a décidé, malgré tout, l’application du plan social. Donc, il ne s’agissait plus de se positionner sur l’application ou non, il s’agissait de se positionner sur le fait d’obtenir les mesures que nous avons négociées, à l’arrache-pied, avec Proximus pendant des mois. Un non sur le plan social signifiait que le Conseil d’administration allait l’imposer avec peu ou pas de mesures". Aux yeux du syndicat, le plan social tel qu'il a été voté est celui du moindre mal.

Pour sa part, la direction de Proximus a décidé de démarrer la mise en œuvre du plan de transformation le 27 novembre dernier, lors du Conseil d’Administration. Depuis lors, explique-t-elle, des discussions ont eu lieu avec les syndicats. Un certain nombre d'éléments d'amélioration ont été apportés au plan de transformation et : "la clause de sécurité d'emploi a été prolongée jusqu'au 1er janvier 2022, des efforts supplémentaires ont été réalisés pour réduire davantage le nombre de collaborateurs en excès, des mesures supplémentaires ont été prises pour les professions physiquement exigeantes".

Enfin, dans les jours et semaines à venir, la priorité est maintenant, précise la direction de l’entreprise, d'accompagner et de soutenir l’ensemble des collaborateurs impactés.