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Coup de tonnerre à l’ESSM : le coach Éric Girard prend du recul. Son adjoint Jacky Périgois prend la suite. PHOTO GUY DROLLET - VDNPQR

Basket : Éric Girard n’est plus l’entraîneur de l’ESSM Le Portel

Avant-dernier de l’Élite, Le Portel a décidé, ce lundi, de changer d’entraîneur, quelques jours avant un duel décisif chez la lanterne rouge Chalon. Éric Girard reste manager général, laissant la place à son assistant historique, Jacky Périgois.

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La nouvelle est tombée ce lundi matin et elle a fait l’effet d’une bombe dans le Boulonnais. Lors du déjeuner, dans les brasseries, certains se demandaient même s’il ne s’agissait pas d’une fake news, tellement elle apparaissait invraisemblable.

Éric Girard, en poste depuis début 2012 au Portel, survivant du cancer, féroce combattant, prend du recul et devient manager général, fort de son contrat longue durée. Les mauvais résultats actuels du club (17e) l’ont conduit à laisser la place à son fidèle assistant, Jacky Périgois, après un week-end de réflexion suivant la terrible déception du Mans (défaite 85-76). « Malheur au vaincu », avait-on écrit. On n’imaginait pas à quel point.

Jacky Périgois sera rapidement jeté dans le grand bain avec un déplacement particulièrement crucial, samedi, à Chalon, lanterne rouge. Homme qui préfère l’ombre à la lumière, homme de caractère également, il constituait la solution la plus évidente pour remplacer Éric Girard, lui qui est son bras droit, quasiment son frère depuis des années. Le message devrait donc rester fatalement assez proche.

Alors, pourquoi changer ? « C’était inévitable », selon un proche du club. L’usure de « Coach Éric » après tant d’années de combat, contre la maladie, contre l’adversité, avec des moyens dérisoires. Et un effectif, remodelé après une saison précédente déjà compliquée, qui ne répondait pas à ses attentes.

Éric Girard avait usé de pas mal de ficelles, critiquant son leader Frank Hassell (« On a recruté son cousin ») en début de saison pour le remobiliser, avec un certain succès. Pas assez. Furieux contre son groupe après la défaite contre Le Mans, critiqué sous le manteau par quelques joueurs, il regrettait d’ailleurs dans son communiqué de départ « un manque de modifications possibles au niveau de l’équipe », preuve qu’elle ne lui convenait pas. Il conclura en appelant à l’unité. Pour que le miracle se poursuive un an de plus.