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Willy Bardon,entouré de gendarmes en 2013AFP

Affaire Kulik : Willy Bardon condamné pour viol, hors de danger après avoir tenté de se suicider

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À l'annonce du verdict et de sa condamnation à 30 ans de réclusion criminelle, Willy Bardon avait tenté de se suicider en avalant un cachet de Temik, vendredi soir. Ce pesticide très dangereux a causé l'hospitalisation en urgence de l'accusé. Ce lundi matin, le procureur d'Amien a annoncé que le pronostic vital "n'est plus engagé".

Willy Bardon, qui avait avalé un pesticide vendredi après l'annonce de sa condamnation à 30 ans de réclusion criminelle dans l'affaire Kulik, est réveillé et son pronostic vital "n'est plus engagé", a annoncé lundi le procureur d'Amiens. 

"Il est désormais réveillé et son état de santé n'inspire plus d'inquiétude aux médecins, qui n'ont par ailleurs pas détecté l'existence de séquelles", a déclaré Alexandre de Bosschère, précisant que l'homme de 45 ans "demeurera hospitalisé" lundi. 

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Condamné vendredi soir à 30 ans de réclusion criminelle pour l'enlèvement, la séquestration suivie de mort et le viol d'Elodie Kulik en janvier 2002 près de Tertry (Somme), Willy Bardon avait immédiatement tenté de mettre fin à ses jours, ingurgitant dans la salle d'audience un cachet de Temik. 

Bardon avait pourtant été bien fouillé

La commercialisation de ce pesticide très dangereux, "qui a des effets à la fois sur le système nerveux et le système cardio-vasculaire", est "extrêmement réglementée en France et en Europe" selon le procureur. 

Une enquête ouverte par le parquet doit notamment déterminer comment Willy Bardon s'en est procuré et "si c'est un acte qui avait été prémédité, organisé et de quelle manière". 

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Juste avant le prononcé du verdict vendredi, la police avait installé M. Bardon dans le box des accusés et réalisé par précaution "une fouille très minutieuse", visant à "retrouver d'éventuels objets dangereux". Mais ils n'avaient "malheureusement pas vu" ce produit "de très petite taille", selon M. de Bosschère, qui précise que "légalement la fouille n'est pas un acte obligatoire" quand l'accusé comparait libre, ce qui était le cas de Willy Bardon. 

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