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Lutte contre l’Etat islamique: Koen Geens annonce deux nouvelles catégories dans la banque de données des «combattants terroristes»

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La banque de données recensant les « combattants terroristes » ayant rejoint les rangs d’organisations djihadistes a été étendue pour inclure deux nouvelles catégories, les « extrémistes potentiellement dangereux » et les « condamnés pour terrorisme », a annoncé lundi le ministre de la Justice, Koen Geens.

Cet élargissement permettra de mieux suivre les personnes potentiellement dangereuses, comme recommandé par la commission d’enquête parlementaire qui s’est penchée sur les attentats du 22 mars 2016, a-t-il expliqué dans un communiqué.

« Une extension de la banque de données vise surtout à soumettre tous les détenus présentant des signaux importants de radicalisation à un échange d’informations par le biais de cette banque de données commune et vise également à coordonner l’évaluation de ces individus », a ajouté le vice-Premier ministre CD&V.

Actuellement, seuls les détenus répondant aux critères d’un « Foreign Terrorist Fighter » (en français un combattant terroriste étranger parti en Syrie ou en Irak), d’un « Homegrown Terrorist Fighter » (un combattant terroriste intérieur) ou d’un prédicateur de haine figurent dans cette banque de données. Ce qui implique que la cellule extrémisme de la Direction générale des Établissements pénitentiaires doit travailler avec sa propre liste d’individus, suivis dans les prisons, qui entretiennent un lien avec le radicalisme/l’extrémisme et qui ne relèvent pas des catégories précédentes, selon M. Geens.

Aujourd’hui, les établissements pénitentiaires rédigent un rapport sur chaque détenu lié au radicalisme dont la peine arrive à son terme. Ce rapport est transmis à la Sûreté de l’État. Après avoir quitté la prison, le suivi du détenu est assuré par une taskforce locale, incluant désormais un échange d’informations via la banque de données commune.

Le conseil des ministres a déjà marqué son accord sur l’arrêté royal réglant cette extension. Cet arrêté est à présent soumis au Conseil d’État pour avis, a précisé le ministre de la Justice.