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Jean-Luc Mélenchon se filme en direct lors d'une perquisition à son domicile mardi 16 octobreCrédit : Capture d'écran Facebook

Jean-Luc Mélenchon condamné à trois mois avec sursis, après la perquisition au siège de LFI

Le leader de la France insoumise a été condamné à trois mois avec sursis et 8.000 euros d'amende lundi 9 décembre, après la perquisition houleuse au siège de son parti.

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Jean-Luc Mélenchon a été condamné ce lundi 9 décembre pour rébellion et provocation lors de la perquisition agitée au siège de son parti en octobre 2018. Le fondateur de La France Insoumise et cinq de ses proches étaient jugés ce lundi 9 décembre au tribunal correctionnel de Bobigny, en Seine-Saint-Denis.

Le ministère public avait requis une peine de prison de trois mois avec sursis pour le leader des Insoumis, poursuivi pour "actes d'intimidation envers un magistrat et un dépositaire de l'autorité publique, rébellion et provocation". Le juge a donc suivi les réquisitions du parquet. Le député de Marseille devra également s'acquitter d'une amende de 8.000 euros. 

Le député Bastien Lachaud, l'eurodéputé Manuel Bompard, le président de l'association "L'Ére du peuple" Bernard Pignerol et l'attaché de presse du mouvement sont quant à eux condamnés à des amendes entre 2.000 et 7.000 euros. Alexis Corbière a quant à lui été relaxé. 

Devant les caméras de télévision, Jean-Luc Mélenchon s'était opposé avec virulence à la perquisition. Il avait alors appelé ses proches à "enfoncer la porte" pour entrer dans les locaux où la perquisition était en cours, affirmant notamment : "La République c'est moi". On le voyait également bousculer un représentant du parquet ainsi qu'un policier qui tentait de s'interposer. 

"À l'évidence c'est un jugement politique", a réagi Jean-Luc Mélenchon à la sortie du tribunal ce lundi 9 décembre.