Réforme des retraites : Jean-Baptiste Djebbari dénonce « désinformation » et « manipulations »

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Jean-Baptiste Djebbari a dénoncé les syndicats "qui ne veulent pas du tout de cette réforme-là".THOMAS SAMSON / AFP

Le secrétaire d’État aux Transports met en cause les « oppositions politiques » et renvoie « à la responsabilité des syndicats ».

Le secrétaire d’État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a dénoncé lundi la « désinformation » et les « manipulations, notamment de la part des oppositions politiques » sur le projet de réforme des retraites, renvoyant également « à la responsabilité des syndicats ». « Il y a eu quand même beaucoup de désinformation et de manipulations notamment de la part des oppositions politiques », a affirmé le secrétaire d’État sur France 2.

Interrogé sur la présentation du projet par le Premier ministre Édouard Philippe mercredi, six jours après le début du mouvement de grève massif dans les transports, Jean-Baptiste Djebbari a rétorqué que « le calendrier politique est posé et cela depuis plusieurs semaines ». "Ce n’est pas le gouvernement qui a posé le 5 décembre comme journée de grève. Nous avons dit depuis plusieurs mois que les concertations syndicales se tiendraient jusqu’à mi-décembre et que le Premier ministre annoncerait l’architecture de la réforme. Aujourd’hui nous y sommes et je prends ce point de mercredi comme un événement qui j’espère fera la clarté dans l’esprit des Français", a-t-il plaidé.

« Dans le dialogue »

S’il a salué les syndicats comme l’Unsa et la CFDT, « qui viennent discuter » et « qui sont exigeants sur les demandes », il a jeté l’opprobre sur ceux "qui ne veulent pas du tout de cette réforme-là, comme d’ailleurs d’aucune des réformes précédentes, comme la CGT".

À l’image de la charge des ministres de l’Économie Bruno Le Maire et de la Transition écologique Elisabeth Borne dimanche, Jean-Baptiste Djebbari prend pour cible la centrale de Montreuil : « le monde politique ne se résume pas à la CGT ». Selon lui, "cette réforme est nécessaire, elle doit se faire dans le dialogue (…). Beaucoup de choses sont négociables mais pas le retrait comme le propose Philippe Martinez", le secrétaire général de la CGT.