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Photo d’illustration

Plus de 150 prostituées «légales» travaillent à Liège: mais elles sont bien plus nombreuses à exercer de manière clandestine

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On les retrouve rue Varin ou dans le quartier Cathédrale Nord. Parfois, elles se font plus discrètes dans les salons de massages ou à domicile.

En 2018, dans le cadre de son doctorat, Sophie André s’intéresse aux enjeux de la prostitution. Aujourd’hui professeure à l’ULiège et coordinatrice de l’ASBL Icar Wallonie, elle continue de s’intéresser au phénomène. « En 2018, nous sommes parvenus à identifier une centaine de femmes qui exercent en rue de manière ponctuelle (quartier Cathédrale nord) », détaille-t-elle. « À cela, s’ajoute une trentaine de femmes qui exercent dans les bars de la rue Varin. On compte aussi, dans le centre-ville, quelques salons de massage autorisés par le règlement communal, qui regroupent chacun de 5 à 10 personnes. »

En comptant qu’il reste actuellement cinq salons de massages officiels, on arrive à un total variant de 155 à 180 travailleuses, environ.