À Spycker, Vincent Dezitter veut «améliorer le quotidien par des petites choses peu coûteuses»

Après avoir passé cinq ans sur les bancs de l’opposition, Vincent Dezitter, cultivateur de 39 ans, retentera sa chance aux municipales de 2020 à Spycker.

« Projeté publiquement » par la campagne de 2014, au terme de laquelle il avait obtenu près de 26 % des voix face au maire sortant Jean-Luc Goetbloet, Vincent Dezitter a, depuis, tissé sa toile, dans le village et au-delà. Très actif sur les réseaux sociaux, l’agriculteur s’est fait connaître en proposant à des particuliers de glaner des pommes de terre dans ses champs – une opération maintes fois médiatisée, jusque dans l’émission d’actualité Sept à Huit, de TF1. Il a également coordonné plusieurs campagnes de solidarité dans le Dunkerquois, au bénéfice d’enfants ou d’adultes handicapés.

À Spycker, il propose « d’améliorer le quotidien des gens par des petites choses peu coûteuses, pour faire baisser la dette par habitant (843 € / habitant, contre 621 € en moyenne pour les communes de même strate, ndlr) ». Il cite la création d’un marché de producteurs, l’installation d’un distributeur de billets, la pose de caméras de surveillance aux entrées du village, l’amélioration de la cantine avec plus de circuits courts et moins de gaspillage. « On maintiendra toutes les festivités, y compris Halloween », assure-t-il, et s’engage à « consulter les habitants lors des grandes décisions à prendre ». Le candidat se battra également pour que le béguinage – évoqué depuis des années par Jean-Luc Goetbloet – voie le jour sur le terrain du centre du village.

Sa liste sans étiquette, Ensemble agissons pour Spycker, sera composé d’un tiers de ses colistiers de 2014. Quelques places restent à pourvoir.

www.ensembleagissons-spycker2020.fr. Réunion publique le 11 décembre, à 18 heures, au château de l’Afgand.